Les métiers du commerce international

Les réponses à vos questions

· Le commerce international permet-il de voyager?

Tout dépend du poste. Chargé d'études marketing ou assistant export sont des fonctions très sédentaires, tandis que celles d'acheteur ou de commercial export impliquent de rencontrer les clients plusieurs fois par mois.

· Puis-je trouver un premier poste à l'étranger?

La règle est plutôt de faire ses preuves en France avant de pouvoir assumer un poste à l'étranger. Mais il existe des entreprises françaises qui proposent à leurs jeunes recrues une mobilité géographique rapide. En 2002, près de 13 % des jeunes diplômés d'écoles de commerce ont commencé leur vie professionnelle à l'étranger.

· Quelles sont les conditions de travail?

Le commerce international requiert une bonne résistance morale et physique, une grande disponibilité et une certaine flexibilité... Les voyages d'affaires se décident parfois au dernier moment; le décalage horaire peut obliger les professionnels à se lever aux aurores ou à veiller tard le soir pour recevoir un appel ou un e-mail important.

· Est-ce qu'on gagne bien sa vie?

Les revenus comportent une part fixe et une part variable, indexée sur les performances personnelles, qui augmente avec le niveau de responsabilités. Il faut y ajouter les avantages en nature (voiture, téléphone et ordinateur portable...). Les rémunérations sont généralement un peu plus élevées que dans le commerce hexagonal...

· Combien de langues faut-il parler?

L'anglais, obligatoirement, mais aussi une, deux ou trois autres langues. Et un très bon niveau ne suffit pas: il faut aussi connaître les spécificités culturelles de la région, les mentalités des habitants, l'histoire du pays... pour bien comprendre le partenaire.

· Quelle est la formation idéale?

Un diplôme spécialisé est de plus en plus souvent exigé par les recruteurs. Vous trouverez dans ce guide une présentation des formations dédiées au commerce international. Multipliez les expériences à l'étranger. L'ouverture d'esprit et l'adaptabilité aux autres cultures ne s'apprend pas dans les livres, mais bien sur le terrain.