Ornicar, n° 51

ORNICAR ?

IPA ? Vous avez dit : IPA ? Mais mes meilleurs amis sont IPA ! Avec Horacio, on se congratule, on s'embrasse, chaque fois que l'on se voit. Il me manque en ce moment. J'ai les rapports les plus cordiaux avec Abel Fainstein et Carlos Moguillanski, de Buenos Aires, ou avec Giovannetti, de São Paulo, une correspondance facile avec Jaime Szpilka, de Madrid. Éric Laurent dialogue sans difficulté avec Owen Renik. Antonio Di Ciaccia a des échanges avec la SPI. Ce n'est qu'avec le secteur français de I'IPA que les choses sont au point mort depuis cinquante ans.
Un charme les retient de franchir le pas : l'un est trop fatigué, l'autre a trop à faire, le troisième est trop vieux, ou trop jeune, pour écrire dans Ornicar ?
On croirait les excuses de monsieur Punès (prononcez : Pougnèze) pour ne pas venir au bureau, dans Le commissaire est bon enfant, de Courteline. Il est vrai que certains des membres de leurs associations avaient des raisons plus solides d'être indisponibles : ils étaient dans les bureaux, eux, et pour essayer de nous faire le coup du Père François. Il semble que ce sera pour une autre fois, chers confrères.