Virginia Hall fait partie des héroïnes oubliées de la Seconde Guerre mondiale.
Cette Américaine à la beauté envoûtante et au caractère rebelle fut l'une des plus grandes espionnes en France. La Gestapo de Lyon la considérait comme «l'agent allié le plus dangereux». Klaus Barbie aurait donné n'importe quoi pour mettre la main sur cette «garce»...
Rien ne laissait présager un tel destin. Fille d'une riche famille de Baltimore, Virginia Hall est secrétaire dans les ambassades américaines durant les années 1930. Amputée de la jambe gauche à la suite d'un accident, elle se voit barrer l'entrée dans une carrière diplomatique. Elle démissionne de l'administration américaine lorsque la guerre se profile en Europe, préférant vivre sa vie. Alors que les États-Unis restent neutres, elle s'engage dans l'armée française peu avant la débâcle de juin 1940.
Réfugiée à Londres, Virginia est recrutée par les services secrets britanniques (SOE). Elle est la première femme envoyée en France pour une longue mission d'espionnage. Officiellement, elle s'installe à Vichy et à Lyon comme reporter américaine. En réalité, elle prend contact avec la Résistance, transmet de précieux renseignements à Londres, organise des évasions spectaculaires, cache les agents de passage. Virginia, multipliant les fausses identités, devient le relais incontournable du SOE.
Traquée par un agent double et par la Gestapo, elle échappe par miracle aux arrestations, traversant à pied les Pyrénées à la fin de 1942. Bien que se sachant «grillée», elle revient en France pour préparer le Jour J. Au printemps 1944, les services secrets américains (OSS) lui demandent d'organiser l'insurrection des maquis au centre de la France. Sous le nom de code de Diane, l'espionne se transforme en fermière, financière, opératrice radio, chef de commando.
Virginia sera ensuite l'une des premières recrues féminines de la CIA, créée dans le contexte de la guerre froide.
Elle décède en 1982, sans jamais avoir dit mot de ses exploits passés.
Au terme d'une enquête menée aux États-Unis, en Angleterre et en France, l'histoire incroyable de Virginia Hall peut aujourd'hui être racontée.
C'est le roman vrai d'une femme blessée et combative, plongée dans la tourmente.
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Virginia Hall fait partie des héroïnes oubliées de la Seconde Guerre mondiale.
Cette Américaine à la beauté envoûtante et au caractère rebelle fut l'une des plus grandes espionnes en France. La Gestapo de Lyon la considérait comme «l'agent allié le plus dangereux». Klaus Barbie aurait donné n'importe quoi pour mettre la main sur cette «garce»...
Rien ne laissait présager un tel destin. Fille d'une riche famille de Baltimore, Virginia Hall est secrétaire dans les ambassades américaines durant les années 1930. Amputée de la jambe gauche à la suite d'un accident, elle se voit barrer l'entrée dans une carrière diplomatique. Elle démissionne de l'administration américaine lorsque la guerre se profile en Europe, préférant vivre sa vie. Alors que les États-Unis restent neutres, elle s'engage dans l'armée française peu avant la débâcle de juin 1940.
Réfugiée à Londres, Virginia est recrutée par les services secrets britanniques (SOE). Elle est la première femme envoyée en France pour une longue mission d'espionnage. Officiellement, elle s'installe à Vichy et à Lyon comme reporter américaine. En réalité, elle prend contact avec la Résistance, transmet de précieux renseignements à Londres, organise des évasions spectaculaires, cache les agents de passage. Virginia, multipliant les fausses identités, devient le relais incontournable du SOE.
Traquée par un agent double et par la Gestapo, elle échappe par miracle aux arrestations, traversant à pied les Pyrénées à la fin de 1942. Bien que se sachant «grillée», elle revient en France pour préparer le Jour J. Au printemps 1944, les services secrets américains (OSS) lui demandent d'organiser l'insurrection des maquis au centre de la France. Sous le nom de code de Diane, l'espionne se transforme en fermière, financière, opératrice radio, chef de commando.
Virginia sera ensuite l'une des premières recrues féminines de la CIA, créée dans le contexte de la guerre froide.
Elle décède en 1982, sans jamais avoir dit mot de ses exploits passés.
Au terme d'une enquête menée aux États-Unis, en Angleterre et en France, l'histoire incroyable de Virginia Hall peut aujourd'hui être racontée.
C'est le roman vrai d'une femme blessée et combative, plongée dans la tourmente.
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