Au travers du vivant : dans l'esthésiologie, l'émersiologie

Au travers du vivant

Dans l'esthésiologie, l'émersiologie

En prêtant une attention au vivant extérieur (le cosmos et la nature) et intérieur (notre bios et les sensations internes), les sciences du vivant vécu que sont l'esthésiologie et l'émersiologie, viennent renouveler leur méthode, depuis 1990, en intégrant l'écologie corporelle comme un mode d'accueil et de connaissance de la présence du monde et du présent. Comment passer au travers du vivant et pas seulement à travers ?

En se laissant traverser par lui comme nous invitent à le faire : les traces de Petrucia da Nobrega, l'empathie de Francisco Mujica, la sensation de François Félix, la portance d'Emmanuel de Saint Aubert, la pêche de Walter Chile R. Lima, Maria Manuel Baptista, Wladilene Sousa Lima, la musique de Gilmar Leite Ferreira, l'oeuvre d'art d'Iraquitan de Oliveira Caminha, l'éducation somatique de Rosana Lobo Rosario, la danse de Karenine de Oliveira Porpino ou la fascination et le rejet de Foucault envers Merleau-Ponty par Avelino Neto, qui sont ici autant de voies de passage.

L'intercorporéité avec les autres et avec le monde est ainsi une communication infra-corporelle qui est éveillée à l'occasion des activations corporelles.