Chi, une vie de chat. Vol. 7

Revue de presse On fermait le sixième volume de Chi avec le début d'une mésaventure. La petite chatte s'était enfuie de chez elle avec son copain Minou. Entre la nuit qui est tombée et son collier qui s'est égaré, le pire est à craindre pour la boule de poils qui fait office d'héroïne. Pour autant cette dernière ne se rend pas compte du danger qui plane sur elle. L'innocente Chi va, comme à son habitude, jouer avec Minou et trouver du réconfort.Cette phase, qui aurait pu donner un résultat émouvant, est au final mal exploitée. L'auteure ne s'attarde pas sur la fuite de Chi et ses conséquences. Elle préfère nous montrer que notre petite chatte préférée s'amuse quelque soit la situation. De plus, les deux chapitres qui concluent cette fugue sont mal mis en scène. Kanata Konami a du mal à rendre efficace son comique de répétition, on a déjà pu s'en rendre compte dans les tomes précédents. Malgré cette petite déception, la lecture du début de tome reste très agréable, et la suite l'est encore plus.En effet, après avoir été enfermée dehors, Chi continue ses aventures. Ou plutôt ses mésaventures. Rien ne se passe comme le petit chaton le voudrait dans ce septième volume. Entre un bain forcé, un poisson rouge qu'elle n'a pas le droit d'attraper, la pluie et pire, le fait de tomber malade, la petite Chi va être bien mise à mal. Mais malgré les coups durs, Chi trouvera toujours du réconfort. Elle s'accrochera aux petits plaisirs et elle sera toujours soutenue par la famille Yamada ainsi que ses amis: Noiraud et Minou. C'est de cette manière que Kanata Konami nous offre une belle leçon de vie qui parlera aux plus petits comme aux plus grands.Ce nouvel opus de Chi sera également l'occasion de développer le personnage de Minou, le petit chat teigneux. L'auteure va nous en apprendre plus au sujet du petit dur. On va découvrir ainsi qu'il s'agit d'un chat errant qui lutte tous les jours pour survivre. Sa seule maison étant le carton dans lequel il a été abandonné. En revenant plus en détail sur son passé et en nous exposant son présent peu enviable, Kanata Konami tend à rendre le personnage encore plus attachant. De cette manière sa facette de petit dur s'explique et on ne peut que le trouver adorable. On assiste donc à un nouveau coup de maître de la part de la mangaka. Elle réussit à nous faire passer par plusieurs émotions en peu de temps.En guise de bonus est publié un dossier sur l'exportation du manga Chi à l'étranger. Il y a des interviews d'éditeurs, des photos et encore une double page consacrée à la France. Mais ce n'est pas tout. Un article parlant du calendrier japonais issu de la série est disponible. On nous le présente rapidement et on nous montre les illustrations de l'édition de 2010. Pour finir, un puzzle-cubes est à découper et bricoler. Les plus jeunes y trouveront leur compte, à condition d'être précis dans leurs gestes.Au final, ce septième album de Chi se veut excellent. Si les attentes placées dans le début s'effondrent, la suite est à la hauteur de nos espérances. L'auteure oscille parfaitement entre vie intérieure et vie extérieure. En plus de cela, le message véhiculé par le manga sonne juste et de manière simple. Après sept tomes il n'y a plus de doutes possibles, Chi est une valeur sure qui ravira petits et grands. jojo81 (Critique de www.manga-news.com)