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Résumé
INÉDIT?>JUDITH?>Acte I, scène I, première version manuscrite.?>Le 3 novembre 1931, veille de la répétition générale de la Judith de Jean Giraudoux – la pièce la plus annoncée et la plus attendue peut-être de cette saison théâtrale, Paris-Midi publiait un article de Charles Gombault, rapportant un commentaire de l'auteur sur la genèse de sa nouvelle œuvre:« Et voici Jean Giraudoux :– Vous parler de ma pièce ? Mais je ne la connaîtrai moi-même que lorsque je l'aurai vue. Le public se l'expliquera...– Quel sentiment vous conduisit à l'écrire ?– Le goût du spectacle théâtral, la certitude qu'une pièce se compose de rôles... et qu'on peut demander n'importe quoi aux metteurs en scène et aux auteurs français : ils n'escamotent aucune difficulté, ne les recherchent pas davantage, ce qui est précieux.« Judith ? C'est une pièce de guerre.« Judith ? C'est la sainte Geneviève ou la Jeanne d'Arc juive, interprétée d'après sa condition de vierge et sa race.« Ce n'est d'ailleurs pas une pièce conçue à l'antique, une sorte de divertissement. Si les personnages étaient en veston ou en robe tailleur, il y aurait peu de modifications à apporter au texte.« Au reste, j'avais pensé d'abord à placer ma pièce dans les temps modernes; on aurait vu une ville juive assiégée par des hordes, au milieu de l'Asie. Puis je me suis aperçu qu'il était plus simple de faire la Judith antique.« Quant au but, à la portée de cette pièce, je suis bien empêché pour vous en parler.« Tout ce qu'on peut souhaiter, c'est qu'elle exprime l'auteur, que le jeu exprime les acteurs, et le décor le metteur en scène.« Or metteur en scène et interprètes sont remarquables...»Cette déclaration permet à Giraudoux de ne pas révéler les significations profondes de sa pièce, mais de souligner sa volonté, à l'origine, de transposer l'épisode biblique dans l'époque contemporaine1. Cependant la précision concernant « une ville juive assiégée par des hordes, au milieu de l'Asie » pouvait sembler assez fantaisiste, passer pour une de ces boutades dont il était coutumier...L'étude des manuscrits de Judith montre que Giraudoux avait parlé sérieusement. Le Fonds Giraudoux de la Bibliothèque nationale possède en effet une version manuscrite de la scène 1 de l'acte I, vraisemblablement la toute première ébauche de la pièce.Si l'essentiel de ce qui formera, dans le texte définitif, les deux premières scènes se trouve déjà esquissé – avec le siège de la ville et les avertissements des prophètes, la visite du Grand Prêtre et les refus de l'oncle – une étude attentive des détails révèle que ces données initiales s'inséraient dans un contexte géographique et politique qui ne correspond en rien à la Béthulie2biblique des pièces de F. Hebbel ou de H. Bernstein.LE RABBIN. – Nous ne te comprenons pas, Rosenberg. Tu es le seul de ton avis.ROSENBERG. – C'est que je suis le seul lucide dans un cas d'imagination et d'autosuggestion collectives.LE RABBIN. – Où vois-tu de l'autosuggestion ?ROSENBERG. – Depuis un mois, dans toutes vos paroles, toutes vos pensées, et depuis quelques jours, hélas, dans tous vos actes.LE RABBIN. – Ainsi, cette histoire de Jeanne d'Arc, qu'on raconte en Occident, c'était un cas d'autosuggestion collective ?ROSENBERG. – Oui. Et aussi cette histoire de l'ancienne Judith, que vous voulez rafraîchir ici, en sacrifiant ma nièce, parce qu'elle a le malheur de porter le même nom. D'ailleurs Judith est son troisième nom. Elle s'appelle Ruth.LE RABBIN. – Elles ont pourtant bien tourné, ces deux histoires, pour le bonheur des deux peuples ?ROSENBERG. – Si l'on veut. Le peuple français est devenu impie et le peuple juif n'existe plus.LE RABBIN. – Tu es banquier, Rosenberg.ROSENBERG. – Je l'ai été en effet, quand il y avait occasion de l'être.LE RABBIN. – Tu l'as été, ainsi que tes frères. Cette énorme fortune que vous avez amassée à Judith, c'est en jouant contre les mouvements d'un pays ou en leur obéissant que vous l'avez faite ?ROSENBERG. – Justement. La réalité de la banque est l'imagination.LE RABBIN. – Pourtant quand je nous vois assis tous cinq ici, les membres survivants de notre collège, les plus âgés, ici Lévy le directeur du bazar, ici Maurer, l'entrepreneur, ici Rosenthal le pépiniériste, et moi, le Rabbin, je n'ai pas l'impression d'avoir affaire à des fous. Lévy est devenu fabricant d'obus, Maurer marchand de conserves, Rosenthal fabricant d'étoffes, et nous sommes pourtant tous d'accord. Et toi-même, tu ne vois pas la réalité différente de nous.ROSENBERG. – J'en doute.LE RABBIN. – Tu ne vois pas que notre ville est la dernière cité juive du monde. Son nom russe est Rostrov, mais son nom juif, la Cité. Depuis deux cents ans que nos ancêtres se sont installés dans ce coin perdu de l'Oural, ils sont les seuls à avoir suivi la tradition, non en tant qu'individu, mais en tant que cité. Nous ne sommes pas ici le ghetto d'une ville infidèle. Nous sommes ici les maîtres, et les maîtres purs. A peine avons-nous perdu avant la guerre quelques jeunes gens attirés par le théâtre de Moscou ou le pétrole de Batoum. Mais notre ville est encore la seule où se pratique le pardon des injures, et où les pauvres égalent les riches. Vois-tu cela ? Vois-tu qu'il faut la sauver à tout prix, pour l'honneur du monde, pour tous les espoirs – je ne veux même pas les nommer, pour éviter l'orgueil – qu'elle contient ?ROSENBERG. – Je le vois en effet.LE RABBIN. – Et d'autre part ce siège que nous subissons depuis cinq mois, est-ce une imagination, lui aussi? Cette armée de bandits, eût-on cru que les bandits puissent se compter par dizaines de mille, qui chaque jour se grossit de tous les pillards asiatiques, en contestes-tu les massacres, et hélas la force ? Et Menchikov, ce tyran qui s'est taillé dans toute l'Asie un royaume que personne ne lui conteste plus, existe-t-il, est-il là, devant nos tranchées, dans cette baraque gigantesque qu'on voit à la lorgnette, oui ou non ?ROSENBERG. – Menchikov existe, et peut être vu à la lorgnette. Pas Holopherne.LE RABBIN. – Lévy, toi qu'on ne peut suspecter d'imagination, raconte ta journée.LÉVY. – J'ai eu deux mille cent soixante achats au bazar depuis le début de la semaine. Sur ce total, neuf cents de Bibles. Aujourd'hui trois cent trente, dont quatre-vingt-un [blanc] Je vais être obligé de faire un rayon Judith comme j'avais fait un rayon Wilson en 1918.LE RABBIN. – Et toi, Rosenthal ?ROSENTHAL. – Pour moi, c'est bien simple. Je passe mon temps à vendre des fleurs pour ta nièce, Rosenberg. Des inconnus, des confréries entières m'en commandent par monceaux, et les apportent en cortège dans cette maison.ROSENBERG. – C'est assez ridicule. On dirait l'enterrement d'un poète officiel en Europe.LE RABBIN. – Toi, Maurer?MAURER. – Ce sont les prophètes qui ont énervé la ville.ROSENBERG. – Tu les as entendus de près, ces prophètes? Que disent-ils ?MAURER. – Toujours la même chose. Que la ville sera sauvée par la plus belle et la plus pure, et la plus courageuse, de ses filles. Veux-tu en voir un? Il y en avait un sous ta fenêtre ! Eh là, l'homme, qu'attendez-vous, que voulez-vous ? LA voix DU PEUPLE. – Judith ! Judith ! Que Judith nous sauve !ROSENBERG. – Qui sont-ils ? Comment sont-ils ?LE RABBIN. – Les prophètes sont la génération spontanée des misères, pour employer ton langage, mon cher Rosenberg. Je les rencontre sur mon passage. Ils ne m'évitent pas. J'ai sévi d'abord contre leurs vaticinations et leurs discours. Mais ils ne m'ont pas obéi ; la foule a pris leur parti, et il a fallu que je cède. Ils ne disent rien d'ailleurs qui ne paraisse la vérité pure, ils disent que tous nous allons périr, massacrés comme ceux de Tobolsk, ou comme ceux d'Irkoutsk, si la plus belle et la plus pure des filles de Rostrov ne se rend au camp de Menchikov. Je regrette que toute la ville ait aussitôt pensé à ta nièce. Mais elle en est un peu responsable. Tu n'as pas à le contester. Elle est la reine de la ville. Nous étions, depuis huit ans que la Russie a déclaré la guerre, privés de toute communication avec les hommes, quand elle est revenue de Moscou, voilà deux ans. Depuis le siège, elle a établi des hôpitaux, elle est sortie de la ville pour y faire pénétrer de nuit trois convois d...
INÉDIT?>JUDITH?>Acte I, scène I, première version manuscrite.?>Le 3 novembre 1931, veille de la répétition générale de la Judith de Jean Giraudoux – la pièce la plus annoncée et la plus attendue peut-être de cette saison théâtrale, Paris-Midi publiait un article de Charles Gombault, rapportant un commentaire de l'auteur sur la genèse de sa nouvelle œuvre:« Et voici Jean Giraudoux :– Vous parler de ma pièce ? Mais je ne la connaîtrai moi-même que lorsque je l'aurai vue. Le public se l'expliquera...– Quel sentiment vous conduisit à l'écrire ?– Le goût du spectacle théâtral, la certitude qu'une pièce se compose de rôles... et qu'on peut demander n'importe quoi aux metteurs en scène et aux auteurs français : ils n'escamotent aucune difficulté, ne les recherchent pas davantage, ce qui est précieux.« Judith ? C'est une pièce de guerre.« Judith ? C'est la sainte Geneviève ou la Jeanne d'Arc juive, interprétée d'après sa condition de vierge et sa race.« Ce n'est d'ailleurs pas une pièce conçue à l'antique, une sorte de divertissement. Si les personnages étaient en veston ou en robe tailleur, il y aurait peu de modifications à apporter au texte.« Au reste, j'avais pensé d'abord à placer ma pièce dans les temps modernes; on aurait vu une ville juive assiégée par des hordes, au milieu de l'Asie. Puis je me suis aperçu qu'il était plus simple de faire la Judith antique.« Quant au but, à la portée de cette pièce, je suis bien empêché pour vous en parler.« Tout ce qu'on peut souhaiter, c'est qu'elle exprime l'auteur, que le jeu exprime les acteurs, et le décor le metteur en scène.« Or metteur en scène et interprètes sont remarquables...»Cette déclaration permet à Giraudoux de ne pas révéler les significations profondes de sa pièce, mais de souligner sa volonté, à l'origine, de transposer l'épisode biblique dans l'époque contemporaine1. Cependant la précision concernant « une ville juive assiégée par des hordes, au milieu de l'Asie » pouvait sembler assez fantaisiste, passer pour une de ces boutades dont il était coutumier...L'étude des manuscrits de Judith montre que Giraudoux avait parlé sérieusement. Le Fonds Giraudoux de la Bibliothèque nationale possède en effet une version manuscrite de la scène 1 de l'acte I, vraisemblablement la toute première ébauche de la pièce.Si l'essentiel de ce qui formera, dans le texte définitif, les deux premières scènes se trouve déjà esquissé – avec le siège de la ville et les avertissements des prophètes, la visite du Grand Prêtre et les refus de l'oncle – une étude attentive des détails révèle que ces données initiales s'inséraient dans un contexte géographique et politique qui ne correspond en rien à la Béthulie2biblique des pièces de F. Hebbel ou de H. Bernstein.LE RABBIN. – Nous ne te comprenons pas, Rosenberg. Tu es le seul de ton avis.ROSENBERG. – C'est que je suis le seul lucide dans un cas d'imagination et d'autosuggestion collectives.LE RABBIN. – Où vois-tu de l'autosuggestion ?ROSENBERG. – Depuis un mois, dans toutes vos paroles, toutes vos pensées, et depuis quelques jours, hélas, dans tous vos actes.LE RABBIN. – Ainsi, cette histoire de Jeanne d'Arc, qu'on raconte en Occident, c'était un cas d'autosuggestion collective ?ROSENBERG. – Oui. Et aussi cette histoire de l'ancienne Judith, que vous voulez rafraîchir ici, en sacrifiant ma nièce, parce qu'elle a le malheur de porter le même nom. D'ailleurs Judith est son troisième nom. Elle s'appelle Ruth.LE RABBIN. – Elles ont pourtant bien tourné, ces deux histoires, pour le bonheur des deux peuples ?ROSENBERG. – Si l'on veut. Le peuple français est devenu impie et le peuple juif n'existe plus.LE RABBIN. – Tu es banquier, Rosenberg.ROSENBERG. – Je l'ai été en effet, quand il y avait occasion de l'être.LE RABBIN. – Tu l'as été, ainsi que tes frères. Cette énorme fortune que vous avez amassée à Judith, c'est en jouant contre les mouvements d'un pays ou en leur obéissant que vous l'avez faite ?ROSENBERG. – Justement. La réalité de la banque est l'imagination.LE RABBIN. – Pourtant quand je nous vois assis tous cinq ici, les membres survivants de notre collège, les plus âgés, ici Lévy le directeur du bazar, ici Maurer, l'entrepreneur, ici Rosenthal le pépiniériste, et moi, le Rabbin, je n'ai pas l'impression d'avoir affaire à des fous. Lévy est devenu fabricant d'obus, Maurer marchand de conserves, Rosenthal fabricant d'étoffes, et nous sommes pourtant tous d'accord. Et toi-même, tu ne vois pas la réalité différente de nous.ROSENBERG. – J'en doute.LE RABBIN. – Tu ne vois pas que notre ville est la dernière cité juive du monde. Son nom russe est Rostrov, mais son nom juif, la Cité. Depuis deux cents ans que nos ancêtres se sont installés dans ce coin perdu de l'Oural, ils sont les seuls à avoir suivi la tradition, non en tant qu'individu, mais en tant que cité. Nous ne sommes pas ici le ghetto d'une ville infidèle. Nous sommes ici les maîtres, et les maîtres purs. A peine avons-nous perdu avant la guerre quelques jeunes gens attirés par le théâtre de Moscou ou le pétrole de Batoum. Mais notre ville est encore la seule où se pratique le pardon des injures, et où les pauvres égalent les riches. Vois-tu cela ? Vois-tu qu'il faut la sauver à tout prix, pour l'honneur du monde, pour tous les espoirs – je ne veux même pas les nommer, pour éviter l'orgueil – qu'elle contient ?ROSENBERG. – Je le vois en effet.LE RABBIN. – Et d'autre part ce siège que nous subissons depuis cinq mois, est-ce une imagination, lui aussi? Cette armée de bandits, eût-on cru que les bandits puissent se compter par dizaines de mille, qui chaque jour se grossit de tous les pillards asiatiques, en contestes-tu les massacres, et hélas la force ? Et Menchikov, ce tyran qui s'est taillé dans toute l'Asie un royaume que personne ne lui conteste plus, existe-t-il, est-il là, devant nos tranchées, dans cette baraque gigantesque qu'on voit à la lorgnette, oui ou non ?ROSENBERG. – Menchikov existe, et peut être vu à la lorgnette. Pas Holopherne.LE RABBIN. – Lévy, toi qu'on ne peut suspecter d'imagination, raconte ta journée.LÉVY. – J'ai eu deux mille cent soixante achats au bazar depuis le début de la semaine. Sur ce total, neuf cents de Bibles. Aujourd'hui trois cent trente, dont quatre-vingt-un [blanc] Je vais être obligé de faire un rayon Judith comme j'avais fait un rayon Wilson en 1918.LE RABBIN. – Et toi, Rosenthal ?ROSENTHAL. – Pour moi, c'est bien simple. Je passe mon temps à vendre des fleurs pour ta nièce, Rosenberg. Des inconnus, des confréries entières m'en commandent par monceaux, et les apportent en cortège dans cette maison.ROSENBERG. – C'est assez ridicule. On dirait l'enterrement d'un poète officiel en Europe.LE RABBIN. – Toi, Maurer?MAURER. – Ce sont les prophètes qui ont énervé la ville.ROSENBERG. – Tu les as entendus de près, ces prophètes? Que disent-ils ?MAURER. – Toujours la même chose. Que la ville sera sauvée par la plus belle et la plus pure, et la plus courageuse, de ses filles. Veux-tu en voir un? Il y en avait un sous ta fenêtre ! Eh là, l'homme, qu'attendez-vous, que voulez-vous ? LA voix DU PEUPLE. – Judith ! Judith ! Que Judith nous sauve !ROSENBERG. – Qui sont-ils ? Comment sont-ils ?LE RABBIN. – Les prophètes sont la génération spontanée des misères, pour employer ton langage, mon cher Rosenberg. Je les rencontre sur mon passage. Ils ne m'évitent pas. J'ai sévi d'abord contre leurs vaticinations et leurs discours. Mais ils ne m'ont pas obéi ; la foule a pris leur parti, et il a fallu que je cède. Ils ne disent rien d'ailleurs qui ne paraisse la vérité pure, ils disent que tous nous allons périr, massacrés comme ceux de Tobolsk, ou comme ceux d'Irkoutsk, si la plus belle et la plus pure des filles de Rostrov ne se rend au camp de Menchikov. Je regrette que toute la ville ait aussitôt pensé à ta nièce. Mais elle en est un peu responsable. Tu n'as pas à le contester. Elle est la reine de la ville. Nous étions, depuis huit ans que la Russie a déclaré la guerre, privés de toute communication avec les hommes, quand elle est revenue de Moscou, voilà deux ans. 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