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Résumé
L'ÉPOQUE?>GILLES HERTZOG?>Hommage à Sarajevo¦ Sarajevo, 18 juin 1992.Depuis trente-six heures, le convoi de l'ONU, où Jean-François Deniau, Bernard-Henri Lévy, le député européen et maire de Lourdes Philippe Douste-Blazy, et moi-même, nous étions glissés à la sortie de Belgrade, était bloqué dans une caserne de l'armée fédérale à proximité de l'aéroport de Sarajevo, sous d'intenses bombardements des milices serbes, déclenchés à notre arrivée comme pour mieux signifier aux soixante premiers observateurs de l'ONU débarquant de Belgrade à quel point leurs mouvements dépendaient du bon vouloir des assiégeants. Franchissant au pas le no man's land entre les lignes serbes et bosniaques, nous entrons enfin, au petit matin, dans la ville martyre.Livrés désormais à nous-mêmes, notre voiture, comme on nous l'a expressément recommandé pour éviter les tirs des « snipers », roule à toute allure dans les avenues désertes, slalomant entre les carcasses d'autobus et de tramways calcinés. Nous gagnons la Présidence au centre ville, où nous reçoit le président Ibzettegovic. Nous sommes, dit-il, ses premiers visiteurs européens "civils" depuis le début du siège. D'entrée de jeu, il nous demande d'intercéder en France pour une intervention de la dernière chance et un corridor humanitaire sous protection internationale, qui briserait l'asphyxie de la ville. "Ce serait, ajoute-t-il, un minimum de la part d'une Europe dont nous espérons tant. Malheureusement, il semble que les esprits, chez vous, ne soient pas prêts à cela. » Ce sentiment d'abandon, tous nos interlocuteurs à Sarajevo nous le donneront.« Et pourtant, ajoute-t-il encore, le pire n'est pas l'agression militaire. La politique de "purification ethnique" des Serbes en Bosnie constitue le comble de la barbarie. Fin de la civilisation. Ici, les rues, les immeubles sont défendus par les citoyens de Sarajevo eux-mêmes, les armes à la main. Ce sont des ingénieurs, médecins, avocats, ouvriers, quelle que soit leur appartenance ethnique ou religieuse. C'est la force de Sarajevo. C'est notre message à l'Europe. Dieu fasse pour elle, et pas seulement pour nous, qu'elle nous entende. »Munis d'un guide armé, nous parcourons le vieux quartier turc de Bascharchia, aux échoppes toutes fermées, rasant les murs pour éviter les tirs d'éventuels « snipers » — payés trois cents DM, dit-on, chaque « carton ». Relativement épargné à la différence des quartiers périphériques, le centre de la ville n'a pas été — encore ? — « vukovarisé », les Serbes de Bosnie entendant faire de la ville, une fois conquise, leur capitale, et la partager, disent-ils, avec les Bosniaques vaincus, en un absurde mini-Berlin. La synagogue côtoie la mosquée et la cathédrale, au toit écroulé. L'église orthodoxe est à peine plus distante. Dans la rue piétonnière centrale, rebaptisée rue des Défenseurs-de-Sarajevo, la population, sortant des abris pour la première fois depuis une semaine, vaque à d'hypothétiques courses. Des groupes d'hommes discutent. Des gens déposent une fleur devant la boulangerie où, quelques jours plus tôt, les artilleurs serbes, alertés par la radio de la ville donnant la liste des dépôts de pain ouverts ce matin-là, ont tué froidement seize personnes. Peu de femmes, aucun enfant, pas un vieillard. Ils ne quittent plus les abris, les caves où s'entassent, sans eau, sans électricité ou presque, les 300 000 habitants et réfugiés des environs de Sarajevo.Un petit groupe nous attend chez un assistant de l'université technique, rassemblé à la hâte. Il y a là un architecte, un avocat, un ingénieur en électricité, un professeur de serbo-croate. « Nous sommes des Européens comme vous, martèlent-ils. Vous nous croyez un peuple lointain, peut-être turc, voire islamiste, parce que la Bosnie compte pour moitié de musulmans. Mais les musulmans ici sont slaves, parlent le serbo-croate, vont aussi peu à la mosquée que vos catholiques français à l'église, boivent du vin plus que de raison, épousent des Serbes, des Croates et vice versa. Nous sommes d'abord bosniaques. L'identité des communautés n'est pas dans la génétique ethnique, la nation musulmane, la nation croate ou serbe. L'opinion occidentale, qui s'y perd dans nos nationalités "balkaniques" tant elles sont entrelacées, voit dans la guerre actuelle, le dernier remake de querelles fratricides ancestrales, où Serbes, Croates, Musulmans, incapables de vivre en bonne intelligence sur une même terre, éternels jouets d'une histoire qui les dépasse, seraient tous à enfermer dans le même sac, animés des mêmes passions religieuses et ethniques exclusives, s'entre-tuant allégrement en des règlements de compte périodiques. Peut-être, pensez-vous aussi que la bonne solution serait de divorcer à l'amiable, fonder des nations distinctes, vivre chacun chez soi, échanger pour ce faire nos populations, nos minorités, sous contrôle international, et réaliser notre homogénéité ethnique et religieuse ? Eh bien, non ! Ici, à Sarajevo, et tant pis si nous sommes une survivance dans l'ex-Yougoslavie, nous refusons cette logique de la division, de la haine et de la pureté ethnique. C'est bien, d'ailleurs, ce qu'on veut nous faire payer ! Nous sommes le contre-exemple absolu, l'ultime verrou à faire sauter, face au nouveau totalitarisme post-communiste, à ce national-populisme qui ravage l'ex-empire communiste comme un cancer. Les Serbes de Bosnie qui ont cédé aux sirènes de la Grande Serbie, considèrent les Serbes de Sarajevo comme des traîtres et leur promettent la mort, dès la chute de la ville. Dites-le bien en France : les Serbes de Sarajevo sont l'honneur de cette ville. Ils sont à Sarajevo ce qu'étaient au Reich nazi les antifascistes allemands. »Retour à la caserne des forces de l'ONU, au PTT Building. Un bombardement éclate au-dessus de nos têtes, visant le village musulman sur la colline d'en face. Les balles traçantes font exploser le toit d'une, deux, trois maisons. Pur tir de démonstration à l'intention de l'ONU, dont les véhicules sont parfois arrêtés et les soldats — qui ont ordre de ne pas riposter — dépouillés de leurs armes. Le général Mackenzie, qui feint de maintenir la balance égale entre agresseurs et agressés, retirera ses malheureux soixante observateurs à peine déployés sur l'aéroport. Il n'a mandat ni d'escorter les convois humanitaires, encore moins de débloquer un corridor humanitaire, ni davantage d'évacuer femmes et enfants de la masse, ce à quoi, en bons terroristes, se refusent les assiégeants (plus on a d'otages, plus riche est votre « main ») qui attendent que la ville fléchisse et se rende. Ils ont pu mesurer, les rares fois où ils ont dû accepter le combat rapproché, combien le courage de Sarajevo rendrait la besogne coûteuse à ces pantouflards du crime à distance.Mais à côté des terroristes, l'honneur serbe subsiste, caché. Un militaire serbe, rencontré à la caserne de Lukavica, où nous étions bloqués avant l'entrée à Sarajevo, m'a confié à la dérobée qu'il ne souhaitait qu'une chose : rentrer à Belgrade, car « il ne faisait pas, lui, la guerre à des femmes et des enfants », mais qu'il craignait pour sa vie. D'autres officiers qui avaient manifesté de semblables opinions auraient été éliminés, lors de l'évacuation des forces fédérales de la caserne Tito à Sarajevo, par les extrémistes serbes, au début du siège. Le convoi des Nations Unies repart pour Belgrade. On passe devant l'immeuble criblé de balles d'« Oslobodjenje », le quotidien de Sarajevo, que les journalistes, Dieu sait comment, arrivent à faire paraître sur quatre pages. Nous sommes les deux seules voitures civiles du convoi. Mais la nôtre où s'entassent un journaliste, un photographe et un cameraman français a le malheur d'être noire au beau milieu des blancs véhicules onusiens. Immédiatement repérée au premier barrage serbe après le no man's land ! Un milicien hurle : « Journalistes ! » Il lâche une rafale de kalachnikov. Une autre. Derrière nous, le command-car du sergent Barbieux klaxonne. Les militaires français ouvrent les portières, fusils d'assaut en vue, s'arrêtent. Pourparlers. Cris. Nous passons. Et arrivons sur l'aéroport, bourré de tanks serbes.Le convoi, tous feux allumés, s'engage sur la pis...
L'ÉPOQUE?>GILLES HERTZOG?>Hommage à Sarajevo¦ Sarajevo, 18 juin 1992.Depuis trente-six heures, le convoi de l'ONU, où Jean-François Deniau, Bernard-Henri Lévy, le député européen et maire de Lourdes Philippe Douste-Blazy, et moi-même, nous étions glissés à la sortie de Belgrade, était bloqué dans une caserne de l'armée fédérale à proximité de l'aéroport de Sarajevo, sous d'intenses bombardements des milices serbes, déclenchés à notre arrivée comme pour mieux signifier aux soixante premiers observateurs de l'ONU débarquant de Belgrade à quel point leurs mouvements dépendaient du bon vouloir des assiégeants. Franchissant au pas le no man's land entre les lignes serbes et bosniaques, nous entrons enfin, au petit matin, dans la ville martyre.Livrés désormais à nous-mêmes, notre voiture, comme on nous l'a expressément recommandé pour éviter les tirs des « snipers », roule à toute allure dans les avenues désertes, slalomant entre les carcasses d'autobus et de tramways calcinés. Nous gagnons la Présidence au centre ville, où nous reçoit le président Ibzettegovic. Nous sommes, dit-il, ses premiers visiteurs européens "civils" depuis le début du siège. D'entrée de jeu, il nous demande d'intercéder en France pour une intervention de la dernière chance et un corridor humanitaire sous protection internationale, qui briserait l'asphyxie de la ville. "Ce serait, ajoute-t-il, un minimum de la part d'une Europe dont nous espérons tant. Malheureusement, il semble que les esprits, chez vous, ne soient pas prêts à cela. » Ce sentiment d'abandon, tous nos interlocuteurs à Sarajevo nous le donneront.« Et pourtant, ajoute-t-il encore, le pire n'est pas l'agression militaire. La politique de "purification ethnique" des Serbes en Bosnie constitue le comble de la barbarie. Fin de la civilisation. Ici, les rues, les immeubles sont défendus par les citoyens de Sarajevo eux-mêmes, les armes à la main. Ce sont des ingénieurs, médecins, avocats, ouvriers, quelle que soit leur appartenance ethnique ou religieuse. C'est la force de Sarajevo. C'est notre message à l'Europe. Dieu fasse pour elle, et pas seulement pour nous, qu'elle nous entende. »Munis d'un guide armé, nous parcourons le vieux quartier turc de Bascharchia, aux échoppes toutes fermées, rasant les murs pour éviter les tirs d'éventuels « snipers » — payés trois cents DM, dit-on, chaque « carton ». Relativement épargné à la différence des quartiers périphériques, le centre de la ville n'a pas été — encore ? — « vukovarisé », les Serbes de Bosnie entendant faire de la ville, une fois conquise, leur capitale, et la partager, disent-ils, avec les Bosniaques vaincus, en un absurde mini-Berlin. La synagogue côtoie la mosquée et la cathédrale, au toit écroulé. L'église orthodoxe est à peine plus distante. Dans la rue piétonnière centrale, rebaptisée rue des Défenseurs-de-Sarajevo, la population, sortant des abris pour la première fois depuis une semaine, vaque à d'hypothétiques courses. Des groupes d'hommes discutent. Des gens déposent une fleur devant la boulangerie où, quelques jours plus tôt, les artilleurs serbes, alertés par la radio de la ville donnant la liste des dépôts de pain ouverts ce matin-là, ont tué froidement seize personnes. Peu de femmes, aucun enfant, pas un vieillard. Ils ne quittent plus les abris, les caves où s'entassent, sans eau, sans électricité ou presque, les 300 000 habitants et réfugiés des environs de Sarajevo.Un petit groupe nous attend chez un assistant de l'université technique, rassemblé à la hâte. Il y a là un architecte, un avocat, un ingénieur en électricité, un professeur de serbo-croate. « Nous sommes des Européens comme vous, martèlent-ils. Vous nous croyez un peuple lointain, peut-être turc, voire islamiste, parce que la Bosnie compte pour moitié de musulmans. Mais les musulmans ici sont slaves, parlent le serbo-croate, vont aussi peu à la mosquée que vos catholiques français à l'église, boivent du vin plus que de raison, épousent des Serbes, des Croates et vice versa. Nous sommes d'abord bosniaques. L'identité des communautés n'est pas dans la génétique ethnique, la nation musulmane, la nation croate ou serbe. L'opinion occidentale, qui s'y perd dans nos nationalités "balkaniques" tant elles sont entrelacées, voit dans la guerre actuelle, le dernier remake de querelles fratricides ancestrales, où Serbes, Croates, Musulmans, incapables de vivre en bonne intelligence sur une même terre, éternels jouets d'une histoire qui les dépasse, seraient tous à enfermer dans le même sac, animés des mêmes passions religieuses et ethniques exclusives, s'entre-tuant allégrement en des règlements de compte périodiques. Peut-être, pensez-vous aussi que la bonne solution serait de divorcer à l'amiable, fonder des nations distinctes, vivre chacun chez soi, échanger pour ce faire nos populations, nos minorités, sous contrôle international, et réaliser notre homogénéité ethnique et religieuse ? Eh bien, non ! Ici, à Sarajevo, et tant pis si nous sommes une survivance dans l'ex-Yougoslavie, nous refusons cette logique de la division, de la haine et de la pureté ethnique. C'est bien, d'ailleurs, ce qu'on veut nous faire payer ! Nous sommes le contre-exemple absolu, l'ultime verrou à faire sauter, face au nouveau totalitarisme post-communiste, à ce national-populisme qui ravage l'ex-empire communiste comme un cancer. Les Serbes de Bosnie qui ont cédé aux sirènes de la Grande Serbie, considèrent les Serbes de Sarajevo comme des traîtres et leur promettent la mort, dès la chute de la ville. Dites-le bien en France : les Serbes de Sarajevo sont l'honneur de cette ville. Ils sont à Sarajevo ce qu'étaient au Reich nazi les antifascistes allemands. »Retour à la caserne des forces de l'ONU, au PTT Building. Un bombardement éclate au-dessus de nos têtes, visant le village musulman sur la colline d'en face. Les balles traçantes font exploser le toit d'une, deux, trois maisons. Pur tir de démonstration à l'intention de l'ONU, dont les véhicules sont parfois arrêtés et les soldats — qui ont ordre de ne pas riposter — dépouillés de leurs armes. Le général Mackenzie, qui feint de maintenir la balance égale entre agresseurs et agressés, retirera ses malheureux soixante observateurs à peine déployés sur l'aéroport. Il n'a mandat ni d'escorter les convois humanitaires, encore moins de débloquer un corridor humanitaire, ni davantage d'évacuer femmes et enfants de la masse, ce à quoi, en bons terroristes, se refusent les assiégeants (plus on a d'otages, plus riche est votre « main ») qui attendent que la ville fléchisse et se rende. Ils ont pu mesurer, les rares fois où ils ont dû accepter le combat rapproché, combien le courage de Sarajevo rendrait la besogne coûteuse à ces pantouflards du crime à distance.Mais à côté des terroristes, l'honneur serbe subsiste, caché. Un militaire serbe, rencontré à la caserne de Lukavica, où nous étions bloqués avant l'entrée à Sarajevo, m'a confié à la dérobée qu'il ne souhaitait qu'une chose : rentrer à Belgrade, car « il ne faisait pas, lui, la guerre à des femmes et des enfants », mais qu'il craignait pour sa vie. D'autres officiers qui avaient manifesté de semblables opinions auraient été éliminés, lors de l'évacuation des forces fédérales de la caserne Tito à Sarajevo, par les extrémistes serbes, au début du siège. Le convoi des Nations Unies repart pour Belgrade. On passe devant l'immeuble criblé de balles d'« Oslobodjenje », le quotidien de Sarajevo, que les journalistes, Dieu sait comment, arrivent à faire paraître sur quatre pages. 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