La légende de titus crow. vol. 2. l'invincible cthulhu

La ou les humains n'ont jamais pose le pied, vous retrouverez les traces des lovecraftiens...

Le 15 mars 1937, à Providence, dans les brouillards venus de l'Atlantique, H.P. Lovecraft exhalait son dernier soupir. Neuf mois après, sur les côtes de la mer du Nord, au plus fort de l'hiver, Brian Lumley poussait son premier cri.

La suite se passe de commentaires.

L'appel de Hank l'a tirée d'un rêve qu'elle a oublié depuis. Il lui a ouvert ses sens et l'a laissée voir. C'était pire que le cauchemar !

L'avion volait bas sous d'énormes nuages noirs, se cabrant comme une bête furieuse. Le vent semblait souffler de haut en bas, comme pour plaquer l'appareil sur les sommets qui défilaient à la vitesse de l'éclair. La tête du monstre sortit des nuages et jeta un regard aussi rouge que les cratères mêmes de l'enfer ; puis il fit demi-tour sur ses grands pieds plats et, marchant contre le vent, il disparut dans la tourmente. Quand on a vu le Démon des Neiges, on sait qu'on ne peut plus lui échapper... Soudain il fut là, droit devant, perché sur la montagne, et Hank comprit qu'il prenait le contrôle de son cerveau ! Il étendit ses grands bras, plaqua l'avion entre ses mains massives. Il se mit à rire, éructant des spasmes hideux... Elle revint quelques mois plus tard, hagarde, balbutiante. Hank l'avait contactée, parlant des vents épouvantables qui soufflent entre les mondes et rejettent leurs victimes dans les vides extérieurs, là où l'on ne trouve plus qu'une ombre...

Cthulhu...

Cthulhu...

Cthulhu-u-u... u-u-u... u ! ... !!!

Le démon du vent

Les lunes de borée

Elysia