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Résumé
L'ÉPOQUE?>JACQUES MARTINEZ?>Faut-il vraiment regretter de n'être point un oiseau ?¦ C'est la fin d'un matin de janvier. Une heure pâle, grise et à peine bleue comme le ciel, avec les bruits retenus d'un paysage de neige. Le Louvre est sans ses foules nouvelles. Comme à l'écart, dans une lumière de pénombre et de découverte, le « bruit des nuages ».C'est-à-dire, une histoire, une histoire comme une arabesque, le trajet d'un trait qui partirait d'un point, s'élèverait en courbe et viendrait se terminer sans se refermer sur le sol même de son origine. Une histoire de pierre lancée, d'homme rêvé ; au départ il y a un homme ou plutôt plusieurs qui portent le poids du monde, de son réel. Les lourds colis du temps vont se changer en ailes de plumes pour aller jusqu'au plus haut du ciel. Ces ciels de bord de mer, tout de fruits fragiles, d'aquarelles, et de crayons tendres. Mais le ciel n'est qu'illusion, vains détours illusoires mais nécessaires, les Christ se déposent, les cyclopes se terrassent et ils arrivent même aux anges de chair ; c'est comme cela, très exactement comme cela, ne rien changer, faire ce trajet et n'en voir que sa gloire.Depuis la veille, par grands paquets carrés, le vent a chassé les nuages, ramené le froid au coin des rues, plié les arbres, envahi le calme de la grande maison. Ici le vent s'appelle la tramontane. La nuit l'a à peine ralenti et le jour nouveau l'a vu grandir dans le milieu de l'après-midi, il est encore plus fort, incessant, une présence intime et totale jusqu'au plus profond des cheminées où il vient troubler l'avenir des bûches. Parce qu'un jour à Venise, j'avais beaucoup aimé une toile abstraite de Jean Hélion, parce qu'un peu plus tard je n'avais pas du tout aimé une de ses grosses citrouilles, parce que surtout, en ces temps-là déjà, s'annonçaient les retours qui se poursuivent sans me convaincre, j'avais été sévère. Les temps changent et nous ne pouvons que nous en féliciter.Dans cet après-midi catalan, il n'y a pas seulement le vent à tous les coins du paysage, et les désordres du feu dans la cheminée, il y a aussi deux livres : un « sur » d'Henry-Claude Cousseau, et un « de », « Journal d'un peintre »1. Qu'est-ce qui se vérifie alors, et ici, des questions d'aujourd'hui ? Disons simplement des choses énormes et graves, par exemple lorsque Cousseau écrit : « En pleine période abstraite, Hélion voit dans Seurat l'artiste " ingénieur " qui concilie le paradoxe des problèmes, qui traite la référence au réel en fonction de son exigence picturale : il est également évident, également abstrait, également figuratif, également réel ». En d'autres termes, on est « réel » par la maîtrise que l'on a des éléments picturaux qui entendent rendre compte de la réalité extérieure. C'est dans une cohérence interne que la peinture existe, c'est dans sa « délicatesse » à approcher le réel qu'elle le restitue avec « une intensité violente ». Ou encore quand sous la plume d'Hélion lui-même, nous lisons, en 1954 : « Nul doute que l'argument de la peinture soit la "beauté". Une beauté qu'il faut toujours remettre au monde, à jour, et parfois, révolutionner ; mais qui n'en est pas moins la beauté, s'efforçant de tout couronner, et non seulement une beauté différente d'une autre beauté. » Et une année plus tard, refaire de la peinture un art vaste et profond. Et si je devinais là un silence à peine gêné, quelque chose comme le haussement d'épaules, des évidences je ne pourrais m'en satisfaire puisque par-delà ces mots, il y a ces peintures, il y a ce « bruit » qui va d'un autoportrait de 1925 qui passe à travers ces toiles abstraites, qui se continue en citrouille, qui vient fouiller la peinture jusqu'à sa fin de paysage en nu et de nouveau portrait en nature morte.Maintenant c'est vraiment la nuit. Dans Paris à nouveau et dans la douceur d'un mois de mars largement supérieur à la moyenne saisonnière, comme le dit la météo. Plus précisément et pour finir je me méfie beaucoup des monographies d'artistes modernes ou contemporains, j'y sens trop souvent la commande, une écriture de la misère...Peut-être parce que c'est là ce qui m'est le plus proche, j'y reconnais le plus les fragilités, les facilités, les superficialités, qu'on me dit être trop souvent la marque du temps. Avec ces livres rien de tout cela ne se vérifie — bien au contraire, j'y repère deux choses auxquelles je m'attache : la nécessité et la spécialité. Pour ce qui est du journal, la nécessité paraît évidente, sinon qu'à dire vrai, il apparaît clairement que les formes d'expression artistiques dominantes aujourd'hui pourraient en faire l'économie, mais qu'en plus leur économie serait presque comme une condition du cynisme de l'immanence, de l'indigence et du spectacle même de ces productions ; quant à la spécialité ce qui fait précisément son poids et son prix c'est sa rareté dans le texte de Cousseau ; point de mélange, le projet connaît une extension minimum qui est bien la garantie de sa compréhension.1 Henry-Claude Cousseau - Hélion, 359 pages, Éditions du Regard, 1992.Jean Hélion - Journal d'un peintre, Adrien Maeht éditeur, 1993.JEAN-MICHEL DÉPRATS?>Souvenirs d'En France¦ Après Le Jugement dernier et son carrousel pirandellien de figures emblématiques du XXe siècle, Jean-Louis Martinelli revient aux années vingt avec une pièce peu connue de Marcel Pagnol et Paul Nivoix, Les Marchands de gloire, satire au vitriol des mœurs politiques de l'immédiat après-guerre. Loin des chaudes couleurs de la trilogie marseillaise, la pièce raconte avec un moralisme appuyé l'irrésistible ascension d'Édouard Bachelet, obscur sous-chef de bureau dans une préfecture, qui profite de la mort héroïque de son fils à Douaumont pour s'élever dans la hiérarchie sociale jusqu'au rang de ministre. Pagnol dit s'être inspiré d'une histoire vraie, des palinodies du père d'un de ses camarades de classe, laïcard convaincu, ennemi juré du sabre et du goupillon que la mort de son fils à Verdun transforma en patriote acharné. « Un beau jour, raconte Pagnol, il y eut une prise d'armes dans la Cour d'Honneur de la préfecture et il fut invité à recevoir la Croix de guerre et la médaille militaire de son fils. Malgré son antimilitarisme, il ne manqua pas d'assister à la cérémonie, au premier rang et au garde-à-vous, entre d'autres pères en deuil... Quelques semaines plus tard, il se laissa inscrire à l'Association des parents de héros, participa à des défilés et ne douta plus de l'existence de la patrie : la nier, c'eût été reconnaître que son fils était mort pour rien. » Et Pagnol de citer La Rochefoucauld : « Nos idées et nos convictions prennent très vite la couleur de nos intérêts. »Avec une belle indignation qui plut à ses contemporains (la pièce fut créée en avril 1925 au théâtre de la Madeleine), Pagnol dénonce les maquignonnages des politiciens, la rhétorique creuse des discours patriotards, et l'exploitation politique qui fut faite après l'armistice de la boucherie de 14-18. Dans une langue vive, ciselée de formules (certaines répliques ont même des résonances étonnamment actuelles) et avec un sens de la repartie qui s'ajoute à la tendresse de l'auteur envers tous ses personnages pour tempérer l'amertume de cette pièce allègrement désespérée. Bachelet, c'est l'excellent Jean-Marc Bory, tout de rondeur débonnaire, qui passe naturellement de l'humilité candide du gratte-papier à la faconde vaniteuse de l'orateur et à la suffisance du ministre. Dans sa quête de la respectabilité, le « père du héros » est entouré d'un savoureux quatuor de notables provinciaux qui le poussent à se présenter à la députation comme tête de liste des « Radicaux nationalistes chrétiens ». Caractères hauts en couleur, typés jusqu'à la caricature : le directeur du journal local, Maurin, sourire carnassier, lunettes rondes (Jean-François Perrier), Maître Bernadac, l'avocat ampoulé et captieux, épris de belles formules (Remi Carpentier), le docteur François, médecin aliéniste, jamais à cours d'un bon mot (Jean-Claude Boll-Reddat) et surtout le combinard Berlureau, devenu maire de la ville, qui fabriquait pendant la guerre des fusées d'obus, et auquel Jean-Pierre Sentier, lippe pendante et verbe délié, prête une vo...
L'ÉPOQUE?>JACQUES MARTINEZ?>Faut-il vraiment regretter de n'être point un oiseau ?¦ C'est la fin d'un matin de janvier. Une heure pâle, grise et à peine bleue comme le ciel, avec les bruits retenus d'un paysage de neige. Le Louvre est sans ses foules nouvelles. Comme à l'écart, dans une lumière de pénombre et de découverte, le « bruit des nuages ».C'est-à-dire, une histoire, une histoire comme une arabesque, le trajet d'un trait qui partirait d'un point, s'élèverait en courbe et viendrait se terminer sans se refermer sur le sol même de son origine. Une histoire de pierre lancée, d'homme rêvé ; au départ il y a un homme ou plutôt plusieurs qui portent le poids du monde, de son réel. Les lourds colis du temps vont se changer en ailes de plumes pour aller jusqu'au plus haut du ciel. Ces ciels de bord de mer, tout de fruits fragiles, d'aquarelles, et de crayons tendres. Mais le ciel n'est qu'illusion, vains détours illusoires mais nécessaires, les Christ se déposent, les cyclopes se terrassent et ils arrivent même aux anges de chair ; c'est comme cela, très exactement comme cela, ne rien changer, faire ce trajet et n'en voir que sa gloire.Depuis la veille, par grands paquets carrés, le vent a chassé les nuages, ramené le froid au coin des rues, plié les arbres, envahi le calme de la grande maison. Ici le vent s'appelle la tramontane. La nuit l'a à peine ralenti et le jour nouveau l'a vu grandir dans le milieu de l'après-midi, il est encore plus fort, incessant, une présence intime et totale jusqu'au plus profond des cheminées où il vient troubler l'avenir des bûches. Parce qu'un jour à Venise, j'avais beaucoup aimé une toile abstraite de Jean Hélion, parce qu'un peu plus tard je n'avais pas du tout aimé une de ses grosses citrouilles, parce que surtout, en ces temps-là déjà, s'annonçaient les retours qui se poursuivent sans me convaincre, j'avais été sévère. Les temps changent et nous ne pouvons que nous en féliciter.Dans cet après-midi catalan, il n'y a pas seulement le vent à tous les coins du paysage, et les désordres du feu dans la cheminée, il y a aussi deux livres : un « sur » d'Henry-Claude Cousseau, et un « de », « Journal d'un peintre »1. Qu'est-ce qui se vérifie alors, et ici, des questions d'aujourd'hui ? Disons simplement des choses énormes et graves, par exemple lorsque Cousseau écrit : « En pleine période abstraite, Hélion voit dans Seurat l'artiste " ingénieur " qui concilie le paradoxe des problèmes, qui traite la référence au réel en fonction de son exigence picturale : il est également évident, également abstrait, également figuratif, également réel ». En d'autres termes, on est « réel » par la maîtrise que l'on a des éléments picturaux qui entendent rendre compte de la réalité extérieure. C'est dans une cohérence interne que la peinture existe, c'est dans sa « délicatesse » à approcher le réel qu'elle le restitue avec « une intensité violente ». Ou encore quand sous la plume d'Hélion lui-même, nous lisons, en 1954 : « Nul doute que l'argument de la peinture soit la "beauté". Une beauté qu'il faut toujours remettre au monde, à jour, et parfois, révolutionner ; mais qui n'en est pas moins la beauté, s'efforçant de tout couronner, et non seulement une beauté différente d'une autre beauté. » Et une année plus tard, refaire de la peinture un art vaste et profond. Et si je devinais là un silence à peine gêné, quelque chose comme le haussement d'épaules, des évidences je ne pourrais m'en satisfaire puisque par-delà ces mots, il y a ces peintures, il y a ce « bruit » qui va d'un autoportrait de 1925 qui passe à travers ces toiles abstraites, qui se continue en citrouille, qui vient fouiller la peinture jusqu'à sa fin de paysage en nu et de nouveau portrait en nature morte.Maintenant c'est vraiment la nuit. Dans Paris à nouveau et dans la douceur d'un mois de mars largement supérieur à la moyenne saisonnière, comme le dit la météo. Plus précisément et pour finir je me méfie beaucoup des monographies d'artistes modernes ou contemporains, j'y sens trop souvent la commande, une écriture de la misère...Peut-être parce que c'est là ce qui m'est le plus proche, j'y reconnais le plus les fragilités, les facilités, les superficialités, qu'on me dit être trop souvent la marque du temps. Avec ces livres rien de tout cela ne se vérifie — bien au contraire, j'y repère deux choses auxquelles je m'attache : la nécessité et la spécialité. Pour ce qui est du journal, la nécessité paraît évidente, sinon qu'à dire vrai, il apparaît clairement que les formes d'expression artistiques dominantes aujourd'hui pourraient en faire l'économie, mais qu'en plus leur économie serait presque comme une condition du cynisme de l'immanence, de l'indigence et du spectacle même de ces productions ; quant à la spécialité ce qui fait précisément son poids et son prix c'est sa rareté dans le texte de Cousseau ; point de mélange, le projet connaît une extension minimum qui est bien la garantie de sa compréhension.1 Henry-Claude Cousseau - Hélion, 359 pages, Éditions du Regard, 1992.Jean Hélion - Journal d'un peintre, Adrien Maeht éditeur, 1993.JEAN-MICHEL DÉPRATS?>Souvenirs d'En France¦ Après Le Jugement dernier et son carrousel pirandellien de figures emblématiques du XXe siècle, Jean-Louis Martinelli revient aux années vingt avec une pièce peu connue de Marcel Pagnol et Paul Nivoix, Les Marchands de gloire, satire au vitriol des mœurs politiques de l'immédiat après-guerre. Loin des chaudes couleurs de la trilogie marseillaise, la pièce raconte avec un moralisme appuyé l'irrésistible ascension d'Édouard Bachelet, obscur sous-chef de bureau dans une préfecture, qui profite de la mort héroïque de son fils à Douaumont pour s'élever dans la hiérarchie sociale jusqu'au rang de ministre. Pagnol dit s'être inspiré d'une histoire vraie, des palinodies du père d'un de ses camarades de classe, laïcard convaincu, ennemi juré du sabre et du goupillon que la mort de son fils à Verdun transforma en patriote acharné. « Un beau jour, raconte Pagnol, il y eut une prise d'armes dans la Cour d'Honneur de la préfecture et il fut invité à recevoir la Croix de guerre et la médaille militaire de son fils. Malgré son antimilitarisme, il ne manqua pas d'assister à la cérémonie, au premier rang et au garde-à-vous, entre d'autres pères en deuil... Quelques semaines plus tard, il se laissa inscrire à l'Association des parents de héros, participa à des défilés et ne douta plus de l'existence de la patrie : la nier, c'eût été reconnaître que son fils était mort pour rien. » Et Pagnol de citer La Rochefoucauld : « Nos idées et nos convictions prennent très vite la couleur de nos intérêts. »Avec une belle indignation qui plut à ses contemporains (la pièce fut créée en avril 1925 au théâtre de la Madeleine), Pagnol dénonce les maquignonnages des politiciens, la rhétorique creuse des discours patriotards, et l'exploitation politique qui fut faite après l'armistice de la boucherie de 14-18. Dans une langue vive, ciselée de formules (certaines répliques ont même des résonances étonnamment actuelles) et avec un sens de la repartie qui s'ajoute à la tendresse de l'auteur envers tous ses personnages pour tempérer l'amertume de cette pièce allègrement désespérée. 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