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Résumé
L'ÉPOQUE?>?>RAPHAËLLE BILLETDOUX?>Le luxe?>¦ Les raisons que l'on pourrait en 1995 avoir de travailler plus que nous le faisions déjà, de travailler encore et encore, seraient pour atteindre à quel luxe, à quel rêve de réussite ?Je ne sens plus que le luxe passe par l'épaisseur d'une moquette, les bouillons d'un bain parfumé, la soie d'une nuisette, des chocolats fins avec le café, le faste d'une villa, le service d'un valet... Le luxe pour moi maintenant, c'est ce que même les riches, même les enfants n'ont plus : c'est du temps, du sommeil, du soleil, en tous les cas c'est mon avis. Et du temps, du sommeil, du soleil, seuls quelques rares écrivains ou penseurs, quelques religieux aussi et peut-être quelques prisonniers en jouissent. Ces trois catégories d'hommes ont le temps, tel le chat qui cherche sa place de se retourner sur soi-même, c'est-à-dire sur l'enfance du monde et de s'interroger quant au sens de la vie — de toutes les questions, la plus passionnante. Les écrivains sont là pour amener au jour des bribes d'une histoire vieille comme l'homme, pensant que leurs frères s'y reconnaîtront, et les écrits, sinon pour ceux qui les commettent, n'ont qu'une incidence aléatoire... Les religieux sont là pour prier et apprendre à pardonner, et les prières et les pardons, sinon pour ceux qui les murmurent, n'ont que d'invisibles effets... Les prisonniers sont là eux, ils ne savent pas pourquoi — savent qu'il est mal d'avoir violé et mal d'avoir tué, mais ne savent pas comment ils en sont arrivés là ni que, sitôt sortis, malgré des promesses sincères, ils recommenceront. En ce sens peut-on dire que pour les prisonniers, le temps, le sommeil, c'est du luxe, c'est-à-dire complètement inutile : jamais la genèse de la haine, de la rage meurtrière, du désir de vengeance qui soudain les anima ne sera révélée par l'isolement, le mépris, la sanction, au contraire... Le soleil alors sur leur peau d'ex-enfant battu, humilié, ignoré à l'infini, immédiatement profitable, à l'heure de la promenade est le comble du luxe... N'empêche. On se lasse de tout, excepté de comprendre, dit Virgile. Mais qui, en dehors de ces trois sortes de chercheurs, s'accorde ou peut encore s'accorder le temps ou le luxe de réfléchir, de s'interroger, de se trouver, de faire ce travail qui ne rapporte rien ? Ah, réfléchir, c'est triste !, entend-on. Les mêmes pensent que les rêves sont du vent, du temps perdu. Ne sont valables que l'action, le bruit, les virées, l'étourdissement, les blagues et l'alcool, la bonne humeur délibérément décidée ou gare à l'audimat. Voilà pourquoi on parle si vite, d'une langue si précipitée, à la télévision et pourquoi votre fille est muette. Folle. Dépressive. Suicidaire. Assassine.Mais pourquoi les guerres, pourquoi les crimes et les tortures quand même, quand une journée de vie sur la terre à l'origine devait être de se lever avec la lumière, chercher de quoi se nourrir, le partager avec des enfants et des animaux, prendre des nouvelles de ses semblables, les aider, leur demander de même, puis laisser doucement ses paupières se refermer quand l'obscurité reviendrait couvrir le monde ? Pourquoi, pourquoi, comme l'enfant je cherche à comprendre, mais vu que je suis grande, il n'y a personne à présent parmi ceux qui répondent en qui croire... Ainsi peu à peu commence-t-on de croire beaucoup plus en ce qui ne répond pas, n'a jamais directement répondu. Si je suis persuadée que la pluie, le tonnerre, les éclairs, la sécheresse ne sont pas les expressions d'un Dieu mécontent, je suis aussi persuadée que les dictatures, les crimes, les folies, les horreurs ne sont pas des catastrophes naturelles, que les dictateurs, les tyrans, les illuminés ne sont pas tombés du ciel, mais bien fabriqués ici-bas. Si nous sommes entre nous, seuls sur cette terre, libres artisans du bonheur, comme l'enfant on se prend à dire : Mais... ll le savait, Hitler, qu'il était méchant ? Non. Non, il ne le savait pas. Dieu est avec nous disait-il. Et... Milosevic, quand il était petit, il le savait déjà qu'il voulait faire ça, plus tard ?... Ah, le luxe, vraiment, serait ne rien savoir, ne plus savoir, ne rien voir, ne rien entendre, ni au petit déjeuner huit cents morts ici, ni au déjeuner cent cinquante mille là, ni au dîner un million là-bas, ni les yeux des enfants qui la nuit ne se ferment plus... Mais en dépit du fait que nulle conscience humaine n'a vocation à recevoir et assimiler dans ces proportions ce qu'il est convenu d'appeler de l'information, on ne peut décemment plus s'offrir ce luxe.BERNARD SICHÈRE?>À propos de Dom Juan¦ Est-il vrai que Don Juan soit un mythe inépuisable ? Il est en tout cas, dans notre culture, celui qui continue de porter au théâtre, avec une violence extrême, la position de l'athéisme libertin comme position de contestation radicale. Si Don Juan à la fois ne vous séduit pas et ne vous blesse pas, il n'est pas Don Juan. Du même coup, Don Juan est une énigme nécessaire : qu'il s'agisse de l'opéra de Mozart, inépuisable, ou de la pièce de Molière, infinie. Toute grande mise en scène nouvelle de la pièce la plus déroutante de Molière est un événement : d'où l'intérêt, la valeur et l'importance d'un petit livre (Conversations sur Dom Juan, P.O.L) dans lequel deux fous de théâtre et deux fous de Don Juan, le metteur en scène Jacques Lassalle et son ami Jean-Loup Rivière, tentent le genre du dialogue philosophique libre à propos d'un spectacle que beaucoup d'entre nous ont pu voir soit à Avignon, soit à Paris, à la Comédie-Française.Don Juan est-il une énigme ? Ce dialogue inspiré l'admet en effet : il ne s'agit pas de dissiper l'énigme mais de la prendre à bras le corps, entre une lecture pensée de la pièce et ce qui peut être demandé à des acteurs pour l'incarner. Le point central, évidemment, est celui de l'érotisme libertin fièrement revendiqué dans Molière comme « la forme allègre de l'athéisme », dit Lassalle. Le véritable scandale en Dom Juan est bien le refus de croire en rien qui ne soit la jouissance de l'instant. Rien en ce sens ne doit être plus léger que Don Juan, c'est sa légèreté même qui est insupportable aux autres : « Je suis mon divertissement, je suis ma diversion, je suis ma distraction. » Qu'en somme ce Dom Juan continue aujourd'hui d'être insupportable, c'est bien ce que la mise en scène de Lassalle nous aura démontré : ce qui fait de Dom Juan un personnage qui défie le théâtre ordinaire comme il défie la plupart des institutions, c'est son incapacité (ou son refus) de se constituer une identité une et fixe, c'est de glisser sans fin dans le jeu interminable et joueur du multiple qui donne à la pièce de Molière cette apparence de voyage interminable et sans but — liberté d'un processus et non pas consistance d'un destin. Que reste-t-il d'une grande mise en scène de théâtre ? Des visions inoubliables, le regret d'une fête évanouie et une pensée qui demeure en alerte : pour une fois nous avons un livre pour fixer les premières, apaiser le second et soutenir la troisième.FRANÇOIS KASBI?>Contre la littérature Bobin¦ En ce milieu des années quatre-vingt-dix, notre professeur d'énergie s'appelle Christian Bobin. Il sait nous parler comme personne, sinon n'importe quel curé ou autre professeur de morale, de l'amour, de la solitude et de notre prochain.Sa conception de la littérature est celle d'une littérature de « l'épuisement », comme l'indique explicitement le titre de son dernier livre 1 : et l'on s'en doute, tout cela est très fatigant.Disons-le vite : nous sommes pour l'humour et l'ironie en littérature, soit des fidèles de Stendhal et de Balzac, versus le prêchi-prêcha d'un saint laïc, tiède, mou, et très peu exaltant. En 1968, on faisait « la Révolution », en 1994, on lit Christian Bobin : autres temps, autres moeurs, à moins que Bobin n'en soit — je parle de Mai 68 — qu'une ultime métamorphose, et c'est encore plus grave.Le Quotidien de Paris disparaît, Christian Bobin fait florès : signe des temps qu'on ne peut guère apprécier... Et qu'on ne se méprenne pas : il ne s'agit pas de politique, il s'agit d'abord, et avant tout, de littérature. Bobin, nous parle de son « amour » (évidemment !) de Beckett et de Mallarmé...
L'ÉPOQUE?>?>RAPHAËLLE BILLETDOUX?>Le luxe?>¦ Les raisons que l'on pourrait en 1995 avoir de travailler plus que nous le faisions déjà, de travailler encore et encore, seraient pour atteindre à quel luxe, à quel rêve de réussite ?Je ne sens plus que le luxe passe par l'épaisseur d'une moquette, les bouillons d'un bain parfumé, la soie d'une nuisette, des chocolats fins avec le café, le faste d'une villa, le service d'un valet... Le luxe pour moi maintenant, c'est ce que même les riches, même les enfants n'ont plus : c'est du temps, du sommeil, du soleil, en tous les cas c'est mon avis. Et du temps, du sommeil, du soleil, seuls quelques rares écrivains ou penseurs, quelques religieux aussi et peut-être quelques prisonniers en jouissent. Ces trois catégories d'hommes ont le temps, tel le chat qui cherche sa place de se retourner sur soi-même, c'est-à-dire sur l'enfance du monde et de s'interroger quant au sens de la vie — de toutes les questions, la plus passionnante. Les écrivains sont là pour amener au jour des bribes d'une histoire vieille comme l'homme, pensant que leurs frères s'y reconnaîtront, et les écrits, sinon pour ceux qui les commettent, n'ont qu'une incidence aléatoire... Les religieux sont là pour prier et apprendre à pardonner, et les prières et les pardons, sinon pour ceux qui les murmurent, n'ont que d'invisibles effets... Les prisonniers sont là eux, ils ne savent pas pourquoi — savent qu'il est mal d'avoir violé et mal d'avoir tué, mais ne savent pas comment ils en sont arrivés là ni que, sitôt sortis, malgré des promesses sincères, ils recommenceront. En ce sens peut-on dire que pour les prisonniers, le temps, le sommeil, c'est du luxe, c'est-à-dire complètement inutile : jamais la genèse de la haine, de la rage meurtrière, du désir de vengeance qui soudain les anima ne sera révélée par l'isolement, le mépris, la sanction, au contraire... Le soleil alors sur leur peau d'ex-enfant battu, humilié, ignoré à l'infini, immédiatement profitable, à l'heure de la promenade est le comble du luxe... N'empêche. On se lasse de tout, excepté de comprendre, dit Virgile. Mais qui, en dehors de ces trois sortes de chercheurs, s'accorde ou peut encore s'accorder le temps ou le luxe de réfléchir, de s'interroger, de se trouver, de faire ce travail qui ne rapporte rien ? Ah, réfléchir, c'est triste !, entend-on. Les mêmes pensent que les rêves sont du vent, du temps perdu. Ne sont valables que l'action, le bruit, les virées, l'étourdissement, les blagues et l'alcool, la bonne humeur délibérément décidée ou gare à l'audimat. Voilà pourquoi on parle si vite, d'une langue si précipitée, à la télévision et pourquoi votre fille est muette. Folle. Dépressive. Suicidaire. Assassine.Mais pourquoi les guerres, pourquoi les crimes et les tortures quand même, quand une journée de vie sur la terre à l'origine devait être de se lever avec la lumière, chercher de quoi se nourrir, le partager avec des enfants et des animaux, prendre des nouvelles de ses semblables, les aider, leur demander de même, puis laisser doucement ses paupières se refermer quand l'obscurité reviendrait couvrir le monde ? Pourquoi, pourquoi, comme l'enfant je cherche à comprendre, mais vu que je suis grande, il n'y a personne à présent parmi ceux qui répondent en qui croire... Ainsi peu à peu commence-t-on de croire beaucoup plus en ce qui ne répond pas, n'a jamais directement répondu. Si je suis persuadée que la pluie, le tonnerre, les éclairs, la sécheresse ne sont pas les expressions d'un Dieu mécontent, je suis aussi persuadée que les dictatures, les crimes, les folies, les horreurs ne sont pas des catastrophes naturelles, que les dictateurs, les tyrans, les illuminés ne sont pas tombés du ciel, mais bien fabriqués ici-bas. Si nous sommes entre nous, seuls sur cette terre, libres artisans du bonheur, comme l'enfant on se prend à dire : Mais... ll le savait, Hitler, qu'il était méchant ? Non. Non, il ne le savait pas. Dieu est avec nous disait-il. Et... Milosevic, quand il était petit, il le savait déjà qu'il voulait faire ça, plus tard ?... Ah, le luxe, vraiment, serait ne rien savoir, ne plus savoir, ne rien voir, ne rien entendre, ni au petit déjeuner huit cents morts ici, ni au déjeuner cent cinquante mille là, ni au dîner un million là-bas, ni les yeux des enfants qui la nuit ne se ferment plus... Mais en dépit du fait que nulle conscience humaine n'a vocation à recevoir et assimiler dans ces proportions ce qu'il est convenu d'appeler de l'information, on ne peut décemment plus s'offrir ce luxe.BERNARD SICHÈRE?>À propos de Dom Juan¦ Est-il vrai que Don Juan soit un mythe inépuisable ? Il est en tout cas, dans notre culture, celui qui continue de porter au théâtre, avec une violence extrême, la position de l'athéisme libertin comme position de contestation radicale. Si Don Juan à la fois ne vous séduit pas et ne vous blesse pas, il n'est pas Don Juan. Du même coup, Don Juan est une énigme nécessaire : qu'il s'agisse de l'opéra de Mozart, inépuisable, ou de la pièce de Molière, infinie. Toute grande mise en scène nouvelle de la pièce la plus déroutante de Molière est un événement : d'où l'intérêt, la valeur et l'importance d'un petit livre (Conversations sur Dom Juan, P.O.L) dans lequel deux fous de théâtre et deux fous de Don Juan, le metteur en scène Jacques Lassalle et son ami Jean-Loup Rivière, tentent le genre du dialogue philosophique libre à propos d'un spectacle que beaucoup d'entre nous ont pu voir soit à Avignon, soit à Paris, à la Comédie-Française.Don Juan est-il une énigme ? Ce dialogue inspiré l'admet en effet : il ne s'agit pas de dissiper l'énigme mais de la prendre à bras le corps, entre une lecture pensée de la pièce et ce qui peut être demandé à des acteurs pour l'incarner. Le point central, évidemment, est celui de l'érotisme libertin fièrement revendiqué dans Molière comme « la forme allègre de l'athéisme », dit Lassalle. Le véritable scandale en Dom Juan est bien le refus de croire en rien qui ne soit la jouissance de l'instant. Rien en ce sens ne doit être plus léger que Don Juan, c'est sa légèreté même qui est insupportable aux autres : « Je suis mon divertissement, je suis ma diversion, je suis ma distraction. » Qu'en somme ce Dom Juan continue aujourd'hui d'être insupportable, c'est bien ce que la mise en scène de Lassalle nous aura démontré : ce qui fait de Dom Juan un personnage qui défie le théâtre ordinaire comme il défie la plupart des institutions, c'est son incapacité (ou son refus) de se constituer une identité une et fixe, c'est de glisser sans fin dans le jeu interminable et joueur du multiple qui donne à la pièce de Molière cette apparence de voyage interminable et sans but — liberté d'un processus et non pas consistance d'un destin. Que reste-t-il d'une grande mise en scène de théâtre ? Des visions inoubliables, le regret d'une fête évanouie et une pensée qui demeure en alerte : pour une fois nous avons un livre pour fixer les premières, apaiser le second et soutenir la troisième.FRANÇOIS KASBI?>Contre la littérature Bobin¦ En ce milieu des années quatre-vingt-dix, notre professeur d'énergie s'appelle Christian Bobin. Il sait nous parler comme personne, sinon n'importe quel curé ou autre professeur de morale, de l'amour, de la solitude et de notre prochain.Sa conception de la littérature est celle d'une littérature de « l'épuisement », comme l'indique explicitement le titre de son dernier livre 1 : et l'on s'en doute, tout cela est très fatigant.Disons-le vite : nous sommes pour l'humour et l'ironie en littérature, soit des fidèles de Stendhal et de Balzac, versus le prêchi-prêcha d'un saint laïc, tiède, mou, et très peu exaltant. 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