Les blancs

Dans cet éblouissant recueil, Allan Gurganus nous promène dans la petite ville de Falls, en Caroline du Nord, et jette un regard parfois doux-amer, souvent cocasse, toujours tendre et humain sur sa population. Toutes les personnalités sont - gentiment - épinglées : le professeur qui aime (trop) les enfants ; la vieille dame qui soigne son ange, oui, un véritable ange tombé du ciel dans son jardin ; le voyage tragi-comique de quelques touristes locaux en Afrique, pris dans une révolution aux conséquences... dramatiques. Gurganus ose même fabriquer la dernière page de la vie d'un soldat pendant la guerre de Sécession à partir d'une courte lettre de condoléances écrite par Walt Whitman. Touchantes, drôles, émouvantes, intelligentes, souvent comparées à Flannery O'Connor et Mark Twain, ces onze nouvelles nous viennent d'un maître au sommet de son talent : un vrai régal.

«Une réussite majeure, encore plus attachante et chaleureuse que Lucy Marsden raconte tout.» Newsday. «Il y a du John Cheever dans Les Blancs d'Allan Gurganus, plus quelque chose de James Thurber dans ses moments les plus drôles. Il réussit de cette manière à nous émouvoir terriblement.» Ruth Rendell. «Avertissement : je considère Allan Gurganus comme l'écrivain de sa génération le plus sensible sur le plan moral, et le plus brillant sur le plan technique.» John Cheever. «Malgré des pointes de mélancolie, Gurganus sait être extrêmement drôle et étrangement enthousiasmant. Les Blancs est un recueil doux-amer, un hommage profondément ressenti et convaincant aux grands deuils et aux petits triomphes de la vie.» The Observer