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Résumé
MAURIAC ET LA CENSURE SOUHAITÉE?>Souhaiter la censure, inviter la censure, peuvent parfois suggérer le désir tant soit peu masochiste de celui qui voudrait s'infliger ou se ferait infliger la correction, voire l'humiliation ou la souffrance. Ce serait un sentiment qui n'est pas étranger à certaines motivations pénitentielles chrétiennes, surtout si l'on ajoute un désir de pardon et d'abandon de soi, l'espoir ou la quête d'un amour centrifuge, plutôt qu'égoïste, centripète. Souhaiter la censure d'autrui serait sans doute autre chose, bien que ces deux mouvements de la censure peuvent se rejoindre. Au xxe siècle, le terme de censure s'applique aussi à l'autocensure, à la censure en tant que refoulement dans l'inconscient d'éléments psychiques autrement intolérables, et que, dans l'œuvre des écrivains, la psychocritique saura peut-être révéler. Mon dessein, dans cette courte communication, est moins ambitieux : je m'en tiendrai à la censure consciente, ou pour la plupart consciente, et pour ainsi dire morale. Évidemment, souhaiter la censure, dans ce sens, c'est donner dans la pensée antithétique qui est souvent le propre de Mauriac, lequel connaissait bien l'improbation des censures, la célèbre « conjuration des siens »1. Et peut-être qu'une censure qui se cherche n'en est pas précisément une ? Dans quelle mesure Mauriac a-t-il non seulement accepté mais recherché les critiques, les réticences et les condamnations. L'an dernier, Jean Touzot a évoqué des griefs et des reproches que la critique, tant bien-pensante que profane, a adressés à Mauriac2. Aujourd'hui, je veux considérer quelques aspects de l'attitude de Mauriac devant de telles critiques.Dans les Nouveaux Mémoires intérieurs, Mauriac cite un mot d'André Lacaze, auquel, écrit-il, sa jeune femme, scandalisée par des propos de Lacaze sur l'Église, avait demandé : « Mais enfin, Monsieur l'Abbé, pourquoi êtes-vous entré dans l'Église ? » — « Pour tout faire sauter, Madame ! » Et Mauriac d'ajouter : « Moi qui connaissais le style d'André, je savais que cela signifiait qu'il souhaitait de grands changements dans l'Église. Ceux dont il rêvait paraîtraient timides auprès de ce qui s'accomplit sous nos yeux grâce au pape Jean XXIII3. » Mauriac, on le sait, sortant de l'expérience du Sillon et de la condamnation du modernisme, désirant des changements dans l'Église institutionnelle, semblant prêt à encourir les émotions soulevées par les menaces de censure, s'était rangé du côté de Lacaze. « Quand je me raconte à moi-même mon histoire, poursuit-il dans les Nouveaux Mémoires intérieurs, je vois que le chrétien fidèle que je suis demeuré a été immunisé dès l'enfance. Il paraît étonnant à première vue que je n'aie pas regimbé dès que je devins un auteur connu, admiré, discuté, contre la réputation de romancier morbide, sinon de pornographe, qui m'aura poursuivi dès mes débuts, et qui très tôt a fait de moi dans les milieux catholiques, un suspect4. » Dans sa communication sur « Mauriac entre la chaise et le prie-Dieu », Jean Touzot note au préalable la réprobation ecclésiastique de 1913, le « regard perforant » de L'Ami du clergé — où Mauriac s'était trouvé déjà accusé, au fond, de ce que Touzot appelle en résumé « une élasticité à toute épreuve »5— et il analyse avec verve la diversité de la critique « catholique » défavorable à Mauriac. Commentant cette situation générale, Mauriac s'est expliqué ainsi, en 1965 : « ... si à aucun moment je n'ai été tenté de lancer aux dévots une dernière pétarade, de leur décrocher une dernière ruade et de prendre le large, c'est, je le crois, parce que j'avais été vacciné dès l'enfance contre cette forme de bêtise. (...) Sans aucun doute, ajoute-t-il, cette " mithridatisation " m'a accoutumé au poison et m'a prémuni contre ses effets »6. Contre quels effets ? Contre la tentation de « falsifier la vie » ? Contre celle de se taire, si la sainteté exige le silence ? Certes, Mauriac n'était point vacciné contre l'irritation, contre l'indignation ; mais il s'est obstiné dans son ambition, préférant suivre le modèle de ses « maîtres secrets : Gide et Proust, sur les terres inconnues, ou même au sein des religions interdites »7. On y ajouterait Rimbaud, et combien d'autres, qui nourrissaient chez Mauriac « cette passion dévorante : la lecture »8.Évidemment, pour être mithridatisé, il faut une accoutumance, et que le poison ait été, d'abord ou de temps en temps, efficace. Car on ne sort pas toujours tout à fait indemne des passes d'armes avec ce qui paraît être la sottise, la suffisance même bien intentionnée, voire la malveillance ; et, si nous connaissons bien la résolution littéraire — et politique — de Mauriac, nous reconnaissons aussi bien chez lui une certaine fragilité, qui se révèle dans sa préoccupation assez constante avec l'idée de la respectabilité de l'écrivain, comme aussi avec les pièges de l'orgueil et de la fausse humilité. Préoccupation qui est au premier plan du Romancier et ses personnages et de Dieu et Mammon. Dans un passage célèbre de ce dernier, au sujet du misérable écrivain, Mauriac écrit qu'il croyait avoir découvert le secret du venin produit parfois par ses « pieux adversaires de la " bonne presse" » : « Ces gens-là, me disais-je, se permettent tout ce dont ils ne se croient pas obligés de se confesser. Et je m'écriais : " Oh ! que cela les mène loin !" Au vrai, ce n'était de ma part qu'une ingénieuse perfidie (...). La critique catholique fut-elle profondément injuste envers mes ouvrages ? Ce qu'elle y subodorait de pourriture, oserais-je prétendre que je ne le sens pas rôder sur mon œuvre comme sur ces cimetières que tout de même la croix domine ?9 » Dans une variante supprimée, Mauriac traite cette critique de « tourbe redoutable »10. Tourbe, si l'on veut, mais redoutable — parce que puissante et non sans efficacité ; et en écrivant qu'il avait « toujours suffi qu'on me parle d'une âme en péril, pour me réduire »11, Mauriac avoue, sans ambages et sans ironie, sa sensibilité et sa fragilité, même s'il ne s'agissait là que d'une façon un peu approximative de s'exprimer. Une dizaine d'années plus tard, dans son essai sur « La Littérature et le péché », publié dans son Journal en 194012, Mauriac reprend le même thème sur un ton à la fois allègre et nuancé. A l'église Saint-Roch à Paris, l'évêque du Mans, Monseigneur Grente, avait dénoncé l'hypocrisie des catholiques pratiquants qui scandalisent par leurs œuvres. Mauriac le cite : « A Dieu ne plaise, disait l'évêque, que je propose de briser l'envol du génie. Mais sous prétexte de liberté d'inspiration, est-ce que des écrivains et des artistes ne prétendent pas concilier l'audace des descriptions, des peintures et la pratique des sacrements ? (...). Ces hommes (...) se félicitent d'être pieux pendant qu'ils troublent et pervertissent les autres13. » De toute évidence, Mauriac en avait été informé par des tiers qui avaient dû supposer que Mauriac y fût visé. Le commentaire de Mauriac est intéressant pour mon propos : je le citerai donc dans son entier, bien qu'il soit un peu long, non seulement pour ce que Mauriac y dit, mais pour noter le ton qu'il y adopte, d'abord ironique ou sarcastique, ensuite sobre et, me semble-t-il, bien pondéré.Hâtons-nous, écrit Mauriac, de rassurer les personnes dont le zèle m'a fait parvenir ce texte, et aussi le rédacteur de la Semaine religieuse de Coutances, qui rappelle à ce propos les pieux conseils qu'André Chaumeix voulut bien me prodiguer quand il me reçut sous la Coupole. J'apporteà ces bonnes âmes une nouvelle dont leur charité se réjouira : la mercuriale de Saint-Roch ne s'adressait pas à ma chétive personne. Je le tiens de la meilleure source : durant les quelques rencontres que l'évêque du Mans voulut bien me ménager, vers le temps où il ne dédaignait pas de jeter les yeux sur notre Compagnie, j'eus la consolation d'apprendre de sa bouche que non content d'être charmé par mes ouvrages il enétait aussi grandement édifié. Mais cette flèche qui ne m'était pas destinée, oserais-je nier que tout de même elle m'a atteint ? Et quel écrivain catholique, s'il est romancier et homme de théâtre, n'a dû souvent l'arracher de sa chair ? Sans l'avoir voulu, l...
MAURIAC ET LA CENSURE SOUHAITÉE?>Souhaiter la censure, inviter la censure, peuvent parfois suggérer le désir tant soit peu masochiste de celui qui voudrait s'infliger ou se ferait infliger la correction, voire l'humiliation ou la souffrance. Ce serait un sentiment qui n'est pas étranger à certaines motivations pénitentielles chrétiennes, surtout si l'on ajoute un désir de pardon et d'abandon de soi, l'espoir ou la quête d'un amour centrifuge, plutôt qu'égoïste, centripète. Souhaiter la censure d'autrui serait sans doute autre chose, bien que ces deux mouvements de la censure peuvent se rejoindre. Au xxe siècle, le terme de censure s'applique aussi à l'autocensure, à la censure en tant que refoulement dans l'inconscient d'éléments psychiques autrement intolérables, et que, dans l'œuvre des écrivains, la psychocritique saura peut-être révéler. Mon dessein, dans cette courte communication, est moins ambitieux : je m'en tiendrai à la censure consciente, ou pour la plupart consciente, et pour ainsi dire morale. Évidemment, souhaiter la censure, dans ce sens, c'est donner dans la pensée antithétique qui est souvent le propre de Mauriac, lequel connaissait bien l'improbation des censures, la célèbre « conjuration des siens »1. Et peut-être qu'une censure qui se cherche n'en est pas précisément une ? Dans quelle mesure Mauriac a-t-il non seulement accepté mais recherché les critiques, les réticences et les condamnations. L'an dernier, Jean Touzot a évoqué des griefs et des reproches que la critique, tant bien-pensante que profane, a adressés à Mauriac2. Aujourd'hui, je veux considérer quelques aspects de l'attitude de Mauriac devant de telles critiques.Dans les Nouveaux Mémoires intérieurs, Mauriac cite un mot d'André Lacaze, auquel, écrit-il, sa jeune femme, scandalisée par des propos de Lacaze sur l'Église, avait demandé : « Mais enfin, Monsieur l'Abbé, pourquoi êtes-vous entré dans l'Église ? » — « Pour tout faire sauter, Madame ! » Et Mauriac d'ajouter : « Moi qui connaissais le style d'André, je savais que cela signifiait qu'il souhaitait de grands changements dans l'Église. Ceux dont il rêvait paraîtraient timides auprès de ce qui s'accomplit sous nos yeux grâce au pape Jean XXIII3. » Mauriac, on le sait, sortant de l'expérience du Sillon et de la condamnation du modernisme, désirant des changements dans l'Église institutionnelle, semblant prêt à encourir les émotions soulevées par les menaces de censure, s'était rangé du côté de Lacaze. « Quand je me raconte à moi-même mon histoire, poursuit-il dans les Nouveaux Mémoires intérieurs, je vois que le chrétien fidèle que je suis demeuré a été immunisé dès l'enfance. Il paraît étonnant à première vue que je n'aie pas regimbé dès que je devins un auteur connu, admiré, discuté, contre la réputation de romancier morbide, sinon de pornographe, qui m'aura poursuivi dès mes débuts, et qui très tôt a fait de moi dans les milieux catholiques, un suspect4. » Dans sa communication sur « Mauriac entre la chaise et le prie-Dieu », Jean Touzot note au préalable la réprobation ecclésiastique de 1913, le « regard perforant » de L'Ami du clergé — où Mauriac s'était trouvé déjà accusé, au fond, de ce que Touzot appelle en résumé « une élasticité à toute épreuve »5— et il analyse avec verve la diversité de la critique « catholique » défavorable à Mauriac. Commentant cette situation générale, Mauriac s'est expliqué ainsi, en 1965 : « ... si à aucun moment je n'ai été tenté de lancer aux dévots une dernière pétarade, de leur décrocher une dernière ruade et de prendre le large, c'est, je le crois, parce que j'avais été vacciné dès l'enfance contre cette forme de bêtise. (...) Sans aucun doute, ajoute-t-il, cette " mithridatisation " m'a accoutumé au poison et m'a prémuni contre ses effets »6. Contre quels effets ? Contre la tentation de « falsifier la vie » ? Contre celle de se taire, si la sainteté exige le silence ? Certes, Mauriac n'était point vacciné contre l'irritation, contre l'indignation ; mais il s'est obstiné dans son ambition, préférant suivre le modèle de ses « maîtres secrets : Gide et Proust, sur les terres inconnues, ou même au sein des religions interdites »7. On y ajouterait Rimbaud, et combien d'autres, qui nourrissaient chez Mauriac « cette passion dévorante : la lecture »8.Évidemment, pour être mithridatisé, il faut une accoutumance, et que le poison ait été, d'abord ou de temps en temps, efficace. Car on ne sort pas toujours tout à fait indemne des passes d'armes avec ce qui paraît être la sottise, la suffisance même bien intentionnée, voire la malveillance ; et, si nous connaissons bien la résolution littéraire — et politique — de Mauriac, nous reconnaissons aussi bien chez lui une certaine fragilité, qui se révèle dans sa préoccupation assez constante avec l'idée de la respectabilité de l'écrivain, comme aussi avec les pièges de l'orgueil et de la fausse humilité. Préoccupation qui est au premier plan du Romancier et ses personnages et de Dieu et Mammon. Dans un passage célèbre de ce dernier, au sujet du misérable écrivain, Mauriac écrit qu'il croyait avoir découvert le secret du venin produit parfois par ses « pieux adversaires de la " bonne presse" » : « Ces gens-là, me disais-je, se permettent tout ce dont ils ne se croient pas obligés de se confesser. Et je m'écriais : " Oh ! que cela les mène loin !" Au vrai, ce n'était de ma part qu'une ingénieuse perfidie (...). La critique catholique fut-elle profondément injuste envers mes ouvrages ? Ce qu'elle y subodorait de pourriture, oserais-je prétendre que je ne le sens pas rôder sur mon œuvre comme sur ces cimetières que tout de même la croix domine ?9 » Dans une variante supprimée, Mauriac traite cette critique de « tourbe redoutable »10. Tourbe, si l'on veut, mais redoutable — parce que puissante et non sans efficacité ; et en écrivant qu'il avait « toujours suffi qu'on me parle d'une âme en péril, pour me réduire »11, Mauriac avoue, sans ambages et sans ironie, sa sensibilité et sa fragilité, même s'il ne s'agissait là que d'une façon un peu approximative de s'exprimer. Une dizaine d'années plus tard, dans son essai sur « La Littérature et le péché », publié dans son Journal en 194012, Mauriac reprend le même thème sur un ton à la fois allègre et nuancé. A l'église Saint-Roch à Paris, l'évêque du Mans, Monseigneur Grente, avait dénoncé l'hypocrisie des catholiques pratiquants qui scandalisent par leurs œuvres. Mauriac le cite : « A Dieu ne plaise, disait l'évêque, que je propose de briser l'envol du génie. Mais sous prétexte de liberté d'inspiration, est-ce que des écrivains et des artistes ne prétendent pas concilier l'audace des descriptions, des peintures et la pratique des sacrements ? (...). Ces hommes (...) se félicitent d'être pieux pendant qu'ils troublent et pervertissent les autres13. » De toute évidence, Mauriac en avait été informé par des tiers qui avaient dû supposer que Mauriac y fût visé. Le commentaire de Mauriac est intéressant pour mon propos : je le citerai donc dans son entier, bien qu'il soit un peu long, non seulement pour ce que Mauriac y dit, mais pour noter le ton qu'il y adopte, d'abord ironique ou sarcastique, ensuite sobre et, me semble-t-il, bien pondéré.Hâtons-nous, écrit Mauriac, de rassurer les personnes dont le zèle m'a fait parvenir ce texte, et aussi le rédacteur de la Semaine religieuse de Coutances, qui rappelle à ce propos les pieux conseils qu'André Chaumeix voulut bien me prodiguer quand il me reçut sous la Coupole. J'apporteà ces bonnes âmes une nouvelle dont leur charité se réjouira : la mercuriale de Saint-Roch ne s'adressait pas à ma chétive personne. 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