La mariée des célibataires

Les années soixante... New York... La vie d'artiste... «New York brillait de l'éclat du neuf, il n'y avait pas d'autre endroit au monde. L'art, comme la vie, venait tout juste de commencer...» Cette décennie où l'effervescence créatrice était à son comble en peinture, en littérature, en musique, tel est le cadre du roman de Stephen Koch, La Mariée des célibataires.

Au centre de l'histoire, il y a Mel Dworkin, un jeune peintre, au faîte de la gloire - dont le personnage est fortement inspiré d'Andy Warhol. Et Jason Phillips, le narrateur, un jeune universitaire spécialiste de l'œuvre de Marcel Duchamp, qui subit très vite la fascination de Mel qui en a été l'élève. Il y a la brillante Nancy, qui expose et vend des toiles de Dworkin. Il y a Culleen Crine, son assistant aussi beau que dangereux, qui connaît bien le pouvoir de son charme vénéneux. Vicky, la pseudo-starlette qui passe sans problème des bras de l'un à ceux de l'autre. Et Jeffrey Hastings, le rival jaloux par qui le scandale va arriver.

Entre ces hommes et ces femmes qui ont en commun le charme, la grâce, le talent - et l'argent au pouvoir corrupteur - c'est un ballet de sexe, d'amour et de mort qui va se jouer.

Stephen Koch explore sans complaisance les arcanes des amours hétéro et homosexuelles de ses héros. Dans le monde séduisant et dangereux où ils évoluent, il n'y a pas de place pour la pitié.

C'est à Gatsby le Magnifique et donc à Scott Fitzgerald que la critique américaine enthousiaste a comparé La Mariée des célibataires et Stephen Koch. «Un roman merveilleux, tout en charme et en intelligence», a écrit le New York Times. Tandis que le Washington Post était encore plus net : «Un sacré bon bouquin !»

Stephen Koch a cinquante ans et vit à New York. Il enseigne la littérature aux universités de Columbia et de Princeton. Il est l'auteur d'une étude sur l'œuvre d'Andy Warhol, traduite en plusieurs langues et d'un précédent roman publié en 1978.