The world is dancing. vol. 4

Période muromachi (1336-1573)

Oniyasha, alias Zeami, futur créateur du théâtre nô, dispute un tournoi de danse contre Zôjirô, l'enfant prodige de la compagnie Dengaku Shinza, mais il connaît une défaite lors de la première manche. Alors qu'il se console au bord de la rivière, Oniyasha rencontre Toku, un vieillard préoccupé par le sort des exclus de ce monde. Grâce à lui, Oniyasha approfondit sa réflexion sur la défaite, mais Toku est exécuté dans l'indifférence générale pour un crime dont il n'est pas l'auteur. De quelle manière Oniyasha relèvera-t-il le défi de la deuxième manche ? En acceptant ses imperfections et en faisant le bilan de ses capacités, il parvient à les dépasser pour toucher à l'essence même de son art. C'est le récit de la vie d'un tout jeune garçon qui se consacre au corps et à la danse, et qui saura révolutionner les arts vivants japonais !

Nô dance nô life !

Pièce IV

Sotoba Komachi

Une vieillarde misérable vient s'asseoir sur un stupa bouddhique. Un moine la remarque et la sermonne. Cette femme s'avère être Ono no Komachi, fameuse poétesse jadis réputée pour son extraordinaire beauté. À mesure qu'elle raconte son histoire, un esprit prend possession d'elle. C'est une des pièces les plus connues du répertoire. Elle qui explore les aspects philosophiques et religieux de la vieillesse, poussant les spectateurs à réfléchir sur les racines d'une vie. Cette pièce est singulière par la richesse de ses péripéties et son accessibilité pour un public non initié. Ses points forts sont les échanges entre Komachi et le moine, le parallèle entre le passé et l'avenir de la poétesse, et sa danse finale, où elle est possédée. Malgré la gravité du sujet et les théories profondes du bouddhisme, le récit reste simple et captivant, permettant aux spectateurs d'en sortir revigorés.