La fascinante existence d'henri fauconnier

A l'occasion du centième anniversaire du Prix Goncourt (1903 - 2003), il apparaît opportun de rappeler qu'Henri Fauconnier, décédé en 1973 à l'âge de 94 ans, obtint ce prix en 1930 pour son livre "Malaisie" Il fut l'un des cent lauréats de cette prestigieuse distinction.

Grand voyageur, Henri Fauconnier a passé sur terre une existence silencieuse à la recherche de l'insolite. Parti pour Bornéo au début du siècle, il s'est arrêté en Malaisie où il a découvert son idéal de vie au sein d'un peuple primitif et doux, en y établissant des plantations d'hévéas.

A travers cette biographie originale, Bernard Fauconnier, son fils aîné, décrit l'existence de ce pionnier du XX^e siècle et le raisons qui l'amenèrent à concevoir son ouvrage "Malaisie".

L'œ,uvre romanesque de l'auteur fourmille de confidences personnelles, de détails inédits, de discussions savoureuses sur l'existence secrète de ce grand écrivain, toujours resté pudique et discret dans ses ouvrages.

Trente ans ans après sa disparition, il était temps de déchirer le voile et de révéler au grand public la fabuleuse destinée d'Henri Fauconnier.

Grand voyageur et confidentiel écrivain, Henri Fauconnier, homme individualiste et doué, a passé sur terre une existence silencieuse à la recherche de l'insolite. Parti pour Bornéo au début du siècle, il s'est arrêté en Malaisie où il a découvert son idéal de vie au sein d'un peuple primitif et doux, perdu dans une végétation exubérante et vierge, en y établissant des plantations d'hévéas.

Revenue en Europe, puis installé en Tunisie, il écrivit sans hâte un roman inspiré de son passage dans ce pays fascinant dont il décrivit l'âme profonde, et qui fut couronné par le prix Goncourt sous le titre de "Malaisie".

En un huis-clos surprenant, l'auteur, son fils aîné, l'interroge sur sa jeunesse, son aventure malaise, le roman qui en découla, la Tunisie, et les deux guerres mondiales, bref sur son existence intégraleet fabuleuse. Le dialogue secret qui les met aux prises est sans concession, le plus souvent affectueux, mais parfois mordant et critique comme peuvent l'être les discussions entre père et fils.