Un jour j'irai à new york avec toi : (when elie comes marching home)

Le père : Dans notre société, tout est fait pour décrédibiliser les histoires d'amour.

Le fils : Ce n'est pas possible !

Le père : Comment ça ?

Le fils : Les personnages qui se déchirent, se torturent, se battent... ça se joue. Mais comment veux-tu jouer le bonheur ?

Le père : Feu ouvert, un couple, un disque de Norah Jones, un livre de David Lodge, un fils qui joue du piano et une petite bouteille de Côtes rôties.

Le fils : Mais Papa, les grandes oeuvres sont trempées dans le sang. Hendrix et Kurt Cobain, c'est connu, ils sont devenus toxicos à cause de ce qu'ils avaient vécu dans leur enfance.

Le père : C'est devenu le discours à la mode de tout faire remonter à l'enfance...

Comment s'en tirer sans trop de dégâts quand le milieu familial va à la dérive et que les parents finissent par se séparer ? A chacun sa méthode.

Malheureux sous sa couette, perturbé à l'école, collectionnant les bleus au coeur, Max - 13 ans - a par chance découvert la « thérapie par le rire ». Et surtout il a trouvé dans le piano un monde extraordinaire qui lui a permis d'aller à la rencontre de relations formidables : Audrey Hepburn, Jack Lemmon, une diva noire, Glen Gould, Chopin... Avec tous il a parlé. De la vie, de loyauté, du respect des serments, de l'amour... Avec tous, sauf avec son père. Car Olivier n'a pas le temps : il doit trouver une femme. Il a quarante-neuf ans et le temps presse.

Tragicomédie musicale ? Mél'opéra ? Comment appeler un spectacle d'infinie tendresse qui réunit un père et son fils autour d'un piano, de quelques chansons, « de la ligne d'un sein et du galbe d'une hanche » ?