Spectacles d'éléphants : plaudite cives : du bola à la seringue épidermique

Après «Éléphants des armées : De la gloire à l'oubli... De Sémiramis aux Khmers rouges», paru en 2005, voici «Spectacles d'éléphants - Plaudite cives - Du bola à la seringue hypodermique».

Tout comme le précédent, ce nouvel ouvrage n'est pas oeuvre d'historien - ni le prétend l'être - mais reste fondé sur une documentation amassée au fil des ans, abondante et de qualité.

En amateur - au vrai sens du mot : celui qui aime - François Bachelot, avec soin du détail, s'est adonné à un travail de recherche et d'analyse pour replacer au centre puis nous présenter l'éléphant en spectacle.

Un livre sans équivalent donc, qui retrace la permanence de l'éléphant au cours des siècles et à travers le monde, depuis les amphithéâtres d'hier et les jeux du cirque, de Rome à Cordoue et de Lutèce à Alexandrie, jusqu'aux chapiteaux d'aujourd'hui, en passant par les ménageries de toujours, les cirques, zoos et safaris, d'Egypte à l'Inde et d'Afrique ou d'Europe à l'Asie.

Accessible à tous par la manière, simple et directe, agrémentée de ses propres illustrations - proches de la BD -, l'auteur nous invite au spectacle, tel M. Loyal, avec le «géant gris» en vedette. Applaudissez, citoyens !

Entre «Papé et ses éléphants», comme aime à le nommer son petit-fils, c'est une longue histoire qui remonte à près de 40 ans ; une sorte de pacte à la vie, à la mort, entre deux mammifères pour le moins «atypiques», il faut bien le dire.

En 2005, après avoir attendu plus de vingt ans la sortie de son premier ouvrage sur les éléphants, nous nous demandions tous à quoi pourrait bien ressembler le suivant...

Et bien, nous y voilà ; Six ans après l'édition de son essai intitulé «Eléphants des armées... de la gloire à l'oubli», le deuxième tome fait son entrée avec autant d'inspiration, de détails et d'enthousiasme que le précédent.

L'éléphant rédempteur des armées a fait place aux éléphants des spectacles «Plaudite cives», qu'on accueille aujourd'hui avec une tendresse particulière pour leur influence salvatrice sur l'auteur, mon père, au cours de ces derniers mois.

Cette fois-ci le héros animalier de mon enfance nous emmènera un peu plus loin sur le terrain de la découverte et du rêve...

Des amphithéâtres d'hier aux chapiteaux et zoos d'aujourd'hui, quel regard porter finalement sur ces spectacles dont il est la vedette ?

En «éléphantologue» romanesque et passionné, mon père nous ouvre ici une voie porteuse de rêves et d'espoir ; une voie soucieuse de la conservation de l'espèce autant que du regard émerveillé des petits enfants, à la vue de cet animal aux oreilles de Dumbo. Alors, rien que pour ça, merci papa.

Merci aussi pour tes illustrations originales que j'ai hâte, à mon tour, de faire découvrir à mon petit garçon.

Gageons que ce héros familial nous mobilise encore de nombreuses années... Qui sait, il pourrait bien nous réserver d'autres surprises.

Mais, pour l'heure, place au spectacle : Faites entrer les éléphants !

Florence