Tempête du désert : octobre 1990-avril 1991 : un peloton de légionnaires cavaliers dans la première

(..) ils sont venus tout me donner leur fatigue, leur destin et leur confiance. En retour, je n'ai que du commandement à leur abandonner. J'étais à mille lieues de penser qu'un de mes subordonnés viendrait m'offrir sa vie, gratuitement, comme ça, comme vient de le faire Van Mellaerts.

J'ai l'impression de rêver les yeux ouverts, de vivre un épisode d'un roman de guerre que je lisais adolescent. Je découvre avec cette première journée d'offensive une forme de subordination inattendue que je ne connaissais pas sous cet aspect-là, celle du coeur. (...)

Jamais la première guerre du Golfe n 'avait fait l'objet d'une telle introspection. Celle-ci assoit le lecteur au côté de ce lieutenant de cavalerie, lui faisant partager un quotidien mêlé de certitudes et de doutes.

Ce livre montre la minutieuse préparation de ces légionnaires, dont l'attente aurait pu ressembler à celle décrite par Buzzati dans le Désert des Tartares. Au final, dans le Golfe, celle-ci s'est conclue par une offensive terrestre couronnée par la conquête d'As Salman.

Cet ouvrage s'adresse à un public jeune s 'interrogeant sur la réalité du métier de soldat. Il replongera la « quatrième génération du feu » dans l'atmosphère spécifique des conflits modernes et rappelle que la guerre est faite d 'attente et de fulgurance.