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Résumé
L'ÉPOQUE?>CZESLAW MILOSZ?>«Que ceci ne soit pas un poème ; mais j'aurai, au moins, dit ce que j'éprouve. »008 SarajevoC'est maintenant que la révolution s'impose, mais ceux qui brûlaient d'ardeur se sont refroidis.Un pays qu'on viole est qu'on assassine implore le secours de l'Europe en laquelle il croyait, et ils bâillent.Leurs hommes d'État choisissent l'infamie, et personne n'élève la voix pour l'appeler par son nom.Mensonges que la révolte d'une jeunesse avide de renouveler la Terre, et cette génération-là prononce aujourd'hui sa condamnation.En se montrant indifférente au cri des mourants, car c'est le cri des barbares incultes qui s'égorgent mutuellement.Et la vie des nantis est plus précieuse que celle des affamés.Il apparaît maintenant que leur Europe n'aura cessé d'être un leurre, car le néant est sa foi et son fondement.Le néant, comme le disaient les prophètes, ne peut engendrer que le néant, et ils seront, une nouvelle fois, menés comme bétail à l'abattoir.Qu'ils tremblent et comprennent, au dernier moment, que Sarajevo signifie dès lors l'anéantissement de leurs fils et la souillure de leurs filles.C'est cela qu'ils préparent en tâchant de se rassurer : « Nous, au moins, nous sommes à l'abri », cependant que mûrit en eux ce qui va les abattre.CHRISTOPHE DE VOOGD?>Sarajevo, 7 jours sur 730 septembreLes immeubles naguère chics de Kosevsko Brdo ferment en bleu-gris le vaste espace que nous traversons. La lune, pleine, fournit ce soir l'éclairage urbain et détache alentour des milliers de tombes. Le cimetière a débordé sur la patinoire olympique, puis envahi le terre-plein de l'avenue. L'image est trop forte pour ne pas imposer la référence ; voici les grands cimetières sous la lune de notre temps.1 octobre« L'agresseur », « l'agression » ; les deux mots reviennent sans cesse dans les discours publics et les conversations privées pour désigner l'innommable. J'interroge Ante, mon hôte : « Pourquoi ne pas nommer les Serbes ? » La réponse est immédiate : « Comment appeler criminels mes amis ? » À ma seconde question (« et toi-même, es-tu serbe, croate, musulman ? »), je n'obtiens pas de réponse.2 octobreFaculté d'économie. Il y a encore sept mille étudiants à Sarajevo. Les garçons le sont à mi-temps ; ils alternent la fac et le front. La fac est d'ailleurs souvent sur le front ou « de l'autre côté » : Yasmina y a fait récupérer son mémoire de recherche par des amis soldats lors d'une opération commando. Formidable résistance de l'esprit que notre mouvement « étudiants pour Sarajevo » veut soutenir. Mais ce n'est pas « prioritaire ».Le soir, la silhouette d'Ibrahim se découpe sur les hauts de Koševsko Brdo. C'est un ami d'Ante et un héros de l'armée bosniaque. Il est effondré : son projet de secourir ses camarades blessés et les familles des soldats morts a bien été accepté par une organisation caritative confessionnelle mais cette aide devra être réservée aux seuls musulmans. Ibrahim, musulman lui-même, préfère tout laisser tomber.Ante, sans relâche : « Pourquoi l'Europe nous a-t-elle abandonnés ? »3 octobreMate, lui, croit dans la Croatie ; il le chante haut et fort ; si fort que la police militaire lui a fait avaler sa croix catholique. Il en rit ; l'an dernier, les miliciens serbes qui l'avaient capturé lui avaient fait avaler sa carte d'identité bosniaque. Nous rendons visite au frère d'Ante : il repose sous une tombe dédoublée dans le grand cimetière sous la lune ; c'était un champion de tennis, tué au front il y a un an.Je sais maintenant que la mère d'Ante est croate, le père slovène d'une famille... d'origine hollandaise. Je suis moi-même passionné de tennis et d'origine hollandaise.4 octobrePour la première fois depuis 15 jours il y a eu une demi-heure d'eau courante ce matin, mais toujours ni gaz, ni électricité.Déjeuner chez Leila. La ville se perd dans la campagne sans limite franche. Le front est à cinq cents mètres. Monica, de père serbe, de mère croate, a épousé un musulman. Elle interroge : « Quelle sera l'identité de mon fils dans une Bosnie ethnique ? » Farudin, bon musulman, s'indigne : « Si un État islamique est créé ici, je partirai ; personne n'a le droit de me dicter mon identité et mes amitiés. »5 octobreVisite de madame Mitterrand. Les bombardements ont cessé dès son arrivée ; ils reprennent dès son départ. Le saura-t-elle jamais ? Sait-elle même où elle est venue ? Dans ses discours elle n'a pu prononcer le mot de Bosnie, « ce pays que vous nommerez comme il vous plaira ». Son avion parti, les snipers s'en donnent à cœur joie et les balles sifflent la fin de la récréation. Il nous faudra une heure pour franchir la rivière. Rencontre avec les historiens de Sarajevo ; certains sont passés « de l'autre côté ». Cette guerre est aussi une guerre d'historiens, un affrontement passionnel de « grands récits », un laboratoire tragique d'historiographie. L'académie des Sciences de Belgrade a lancé, dès 1987, un programme en faveur du rassemblement de tous les Serbes dans un même État. À Sarajevo on a commémoré en pleine guerre le 500e anniversaire de l'arrivée des Juifs persécutés d'Espagne. Réflexe professionnel ? Souvenir des amitiés brisées ? Mes interlocuteurs cherchent à expliquer la paranoïa serbe par le traumatisme du génocide oustachi.Dans la salle de réunion comme dans bien des lieux publics de la ville, des portraits de Tito : les Bosniaques sont-ils les derniers Yougoslaves ?6 octobreNous jouons au tennis, sur le terrain de sport d'une école très endommagée. Le père d'Ante est venu aux aurores cimenter les trous d'obus pour éviter les faux rebonds.Trois heures plus tard, au centre ville, à cent mètres derrière nous, un obus explose, deux morts. La Forpronu ouvrira certainement une enquête.La guerre a renversé toutes les valeurs à Sarajevo : la pluie et le brouillard sont promesses d'eau et de trêve ; les snipers ne voient plus leurs cibles et les canons sont mis à couvert. L'espace urbain, lui-même, est subverti : les temples de la vitalité olympique sont convertis en cimetières où la Bosnie enterre sa jeunesse ; la vue panoramique des appartements hier les plus recherchés en fait aujourd'hui les lieux de tous les dangers ; les belles perspectives donnant sur la montagne livrent la ville au feu des artilleurs quil l'encerclent ; Sarajevo ville ouverte, ville offerte à son bourreau.7 octobreAprès quatre heures d'attente à l'aéroport — comme à l'aller — retour au calme d'Ancône et aux vrais problèmes de l'Europe : les aléas politico-judiciaires italiens et les inondations en France.Le corridor humanitaire ne sera pas garanti ; l'embargo sur les armes ne sera pas levé et les zones de sécurité resteront lettre morte ; faute d'arrêter les agresseurs, la communauté internationale se console-t-elle en interdisant aux victimes et de partir et de se défendre ? À Paris le silence est retombé sur cette « horrible guerre civile » ; car cette guerre doit être civile ou nous sommes tous coupables. Sarajevo ne sera pas capitale culturelle de l'Europe ; car cette ville doit être hors d'Europe ou nous sommes tous complices.NERMINA ZILDZO?>Comment peut-on être bosniaque ? (Européen malgré vous et malgré nous)009 Lors d'une discussion avec les artistes de Sarajevo qui n'avaient pas pu se rendre à la biennale de Venise, bien qu'ils y fussent invités, je demandai à Sanjin à quelle communauté nationale il appartenait. Nous nous connaissons depuis des années, mais, jusqu'à présent, ces choses-là étaient impossibles à détecter à Sarajevo, et ne nous intéressaient d'ailleurs nullement. Seuls les noms pouvaient parfois être une indication, mais souvent, les uns, les autres, les troisièmes et les xièmes portaient les mêmes noms.— Pourquoi me demandes-tu ça ?— À cause de mon texte. Maintenant, tout le monde le demande. Nous avons tous les deux affreusement rougi.Ma meilleure amie, actuellement réfugiée, m'écrit que les intellectuels monténégrins restent neutres par rapport à cette guerre, comme tous les intellectuels de ce monde d'ailleurs. Où a-t-elle entendu dire cela, où l'a-t-elle lu ? Furieuse, je lui ai envoyé pour toute réponse la photo de son immeuble criblé d'impacts. Dans sa lettre suivante, que cette f...
L'ÉPOQUE?>CZESLAW MILOSZ?>«Que ceci ne soit pas un poème ; mais j'aurai, au moins, dit ce que j'éprouve. »008 SarajevoC'est maintenant que la révolution s'impose, mais ceux qui brûlaient d'ardeur se sont refroidis.Un pays qu'on viole est qu'on assassine implore le secours de l'Europe en laquelle il croyait, et ils bâillent.Leurs hommes d'État choisissent l'infamie, et personne n'élève la voix pour l'appeler par son nom.Mensonges que la révolte d'une jeunesse avide de renouveler la Terre, et cette génération-là prononce aujourd'hui sa condamnation.En se montrant indifférente au cri des mourants, car c'est le cri des barbares incultes qui s'égorgent mutuellement.Et la vie des nantis est plus précieuse que celle des affamés.Il apparaît maintenant que leur Europe n'aura cessé d'être un leurre, car le néant est sa foi et son fondement.Le néant, comme le disaient les prophètes, ne peut engendrer que le néant, et ils seront, une nouvelle fois, menés comme bétail à l'abattoir.Qu'ils tremblent et comprennent, au dernier moment, que Sarajevo signifie dès lors l'anéantissement de leurs fils et la souillure de leurs filles.C'est cela qu'ils préparent en tâchant de se rassurer : « Nous, au moins, nous sommes à l'abri », cependant que mûrit en eux ce qui va les abattre.CHRISTOPHE DE VOOGD?>Sarajevo, 7 jours sur 730 septembreLes immeubles naguère chics de Kosevsko Brdo ferment en bleu-gris le vaste espace que nous traversons. La lune, pleine, fournit ce soir l'éclairage urbain et détache alentour des milliers de tombes. Le cimetière a débordé sur la patinoire olympique, puis envahi le terre-plein de l'avenue. L'image est trop forte pour ne pas imposer la référence ; voici les grands cimetières sous la lune de notre temps.1 octobre« L'agresseur », « l'agression » ; les deux mots reviennent sans cesse dans les discours publics et les conversations privées pour désigner l'innommable. J'interroge Ante, mon hôte : « Pourquoi ne pas nommer les Serbes ? » La réponse est immédiate : « Comment appeler criminels mes amis ? » À ma seconde question (« et toi-même, es-tu serbe, croate, musulman ? »), je n'obtiens pas de réponse.2 octobreFaculté d'économie. Il y a encore sept mille étudiants à Sarajevo. Les garçons le sont à mi-temps ; ils alternent la fac et le front. La fac est d'ailleurs souvent sur le front ou « de l'autre côté » : Yasmina y a fait récupérer son mémoire de recherche par des amis soldats lors d'une opération commando. Formidable résistance de l'esprit que notre mouvement « étudiants pour Sarajevo » veut soutenir. Mais ce n'est pas « prioritaire ».Le soir, la silhouette d'Ibrahim se découpe sur les hauts de Koševsko Brdo. C'est un ami d'Ante et un héros de l'armée bosniaque. Il est effondré : son projet de secourir ses camarades blessés et les familles des soldats morts a bien été accepté par une organisation caritative confessionnelle mais cette aide devra être réservée aux seuls musulmans. Ibrahim, musulman lui-même, préfère tout laisser tomber.Ante, sans relâche : « Pourquoi l'Europe nous a-t-elle abandonnés ? »3 octobreMate, lui, croit dans la Croatie ; il le chante haut et fort ; si fort que la police militaire lui a fait avaler sa croix catholique. Il en rit ; l'an dernier, les miliciens serbes qui l'avaient capturé lui avaient fait avaler sa carte d'identité bosniaque. Nous rendons visite au frère d'Ante : il repose sous une tombe dédoublée dans le grand cimetière sous la lune ; c'était un champion de tennis, tué au front il y a un an.Je sais maintenant que la mère d'Ante est croate, le père slovène d'une famille... d'origine hollandaise. Je suis moi-même passionné de tennis et d'origine hollandaise.4 octobrePour la première fois depuis 15 jours il y a eu une demi-heure d'eau courante ce matin, mais toujours ni gaz, ni électricité.Déjeuner chez Leila. La ville se perd dans la campagne sans limite franche. Le front est à cinq cents mètres. Monica, de père serbe, de mère croate, a épousé un musulman. Elle interroge : « Quelle sera l'identité de mon fils dans une Bosnie ethnique ? » Farudin, bon musulman, s'indigne : « Si un État islamique est créé ici, je partirai ; personne n'a le droit de me dicter mon identité et mes amitiés. »5 octobreVisite de madame Mitterrand. Les bombardements ont cessé dès son arrivée ; ils reprennent dès son départ. Le saura-t-elle jamais ? Sait-elle même où elle est venue ? Dans ses discours elle n'a pu prononcer le mot de Bosnie, « ce pays que vous nommerez comme il vous plaira ». Son avion parti, les snipers s'en donnent à cœur joie et les balles sifflent la fin de la récréation. Il nous faudra une heure pour franchir la rivière. Rencontre avec les historiens de Sarajevo ; certains sont passés « de l'autre côté ». Cette guerre est aussi une guerre d'historiens, un affrontement passionnel de « grands récits », un laboratoire tragique d'historiographie. L'académie des Sciences de Belgrade a lancé, dès 1987, un programme en faveur du rassemblement de tous les Serbes dans un même État. À Sarajevo on a commémoré en pleine guerre le 500e anniversaire de l'arrivée des Juifs persécutés d'Espagne. Réflexe professionnel ? Souvenir des amitiés brisées ? Mes interlocuteurs cherchent à expliquer la paranoïa serbe par le traumatisme du génocide oustachi.Dans la salle de réunion comme dans bien des lieux publics de la ville, des portraits de Tito : les Bosniaques sont-ils les derniers Yougoslaves ?6 octobreNous jouons au tennis, sur le terrain de sport d'une école très endommagée. Le père d'Ante est venu aux aurores cimenter les trous d'obus pour éviter les faux rebonds.Trois heures plus tard, au centre ville, à cent mètres derrière nous, un obus explose, deux morts. La Forpronu ouvrira certainement une enquête.La guerre a renversé toutes les valeurs à Sarajevo : la pluie et le brouillard sont promesses d'eau et de trêve ; les snipers ne voient plus leurs cibles et les canons sont mis à couvert. L'espace urbain, lui-même, est subverti : les temples de la vitalité olympique sont convertis en cimetières où la Bosnie enterre sa jeunesse ; la vue panoramique des appartements hier les plus recherchés en fait aujourd'hui les lieux de tous les dangers ; les belles perspectives donnant sur la montagne livrent la ville au feu des artilleurs quil l'encerclent ; Sarajevo ville ouverte, ville offerte à son bourreau.7 octobreAprès quatre heures d'attente à l'aéroport — comme à l'aller — retour au calme d'Ancône et aux vrais problèmes de l'Europe : les aléas politico-judiciaires italiens et les inondations en France.Le corridor humanitaire ne sera pas garanti ; l'embargo sur les armes ne sera pas levé et les zones de sécurité resteront lettre morte ; faute d'arrêter les agresseurs, la communauté internationale se console-t-elle en interdisant aux victimes et de partir et de se défendre ? 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