De : Frédéric Guelton
Comment évoquer par l'image la bataille de Diên Bien Phu alors qu'il n'existe aucune photographie des combats d'avril et de mai 1954 ? En cherchant, grâce à ceux qui existent sur les moments qui précèdent et suivent ces semaines fatidiques, à s'approcher de ce qu'elle fut, c'est-à-dire de ce que vécurent ceux qui y participèrent et devant l'héroïsme desquels on ne peut que s'incliner avec respect. Capter les regards pour essayer de s'imaginer l'inimaginable en se disant que les combattants ont vécu et souffert mille fois plus que ce que les images montrent. Rassembler enfin, en allant les chercher dans tous les musées militaires - ou presque - les objets qui seront un jour les derniers témoins d'une bataille dont les Français du début de 1954 ignorèrent tout alors que 15 000 soldats se battaient en leur nom.
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Comment évoquer par l'image la bataille de Diên Bien Phu alors qu'il n'existe aucune photographie des combats d'avril et de mai 1954 ? En cherchant, grâce à ceux qui existent sur les moments qui précèdent et suivent ces semaines fatidiques, à s'approcher de ce qu'elle fut, c'est-à-dire de ce que vécurent ceux qui y participèrent et devant l'héroïsme desquels on ne peut que s'incliner avec respect. Capter les regards pour essayer de s'imaginer l'inimaginable en se disant que les combattants ont vécu et souffert mille fois plus que ce que les images montrent. Rassembler enfin, en allant les chercher dans tous les musées militaires - ou presque - les objets qui seront un jour les derniers témoins d'une bataille dont les Français du début de 1954 ignorèrent tout alors que 15 000 soldats se battaient en leur nom.
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